Willy Nyamitwe (avec cravate rouge) et Alain Diomède Nzeyimana, communicants du régime de Nkurunziza
Alain Diomède Nzeyimana, porte-parole adjoint du Président de la République du Burundi, se joint t au mouvement paranoïaque qui gouverne le Burundi.
Alain Diomède Nzeyimana, détenteur d'un passeport européen et dont la famille vit dans le nord de l'Angleterre, semble attribuer la cause de tous les problèmes du Burundi aux pays développés. À son avis, les pays développés ont «l'approche honteuse de la démocratie dans les pays développés vis-à-vis des pays en développement».
Nzeyimana a déclaré que les crises politiques dans les pays en voie de développement, comme son Burundi natal, sont «les conséquences de la volonté des pays développés" et la méchanceté envers les pays en voie de développement».
Ayant vécu en Europe pendant des années et bénéficiant actuellement d'un passeport européen, cet ancien réfugié blâme les malheurs de son Burundi natal sur le dos des pays qui l'ont aidé quand son pays natal était trop dangereux pour lui.
En fait, au lieu de demander à sa famille de le rejoindre au Burundi, où il jouit de tous les avantages du pouvoir, il a choisi de laisser sa femme et ses enfants en Angleterre, où ils ont sans aucun doute la citoyenneté britannique et profitent. Bien qu’il préfère laisser sa famille dans ces pays, il insiste pour blâmer «les pays développés qui déstabilisent politiquement les pays en voie de développement afin de créer le chaos et faciliter le pillage systématique des pays en voie de développement et de leurs biens,…».
Alain Diomède Nzeyimana semble alors avoir adopté la stratégie fréquemment utilisée par le gouvernement qu'il sert: imputer tous leurs problèmes aux pays occidentaux, en particulier à la Belgique et à la France.
Dans cette attitude hypocrite, il rejoint Willy Nyamitwe, le porte-parole du régime de Gitega qui préfère chercher asile pour sa famille en Amérique du Nord tout en blâmant cette même Amérique pour les tous les maux que connait son pays.