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Rare cas de compétence: Le ministère de la santé fait du bon travail malgré le manque de moyens

Dernière mise à jour : 19 mars 2020

Par Maria Koss

Thaddée Ndikumana, ministre burundais de la Santé Publique

Le ministère de la santé publique s'avère être un cas rare de compétence au Burundi, un pays qui est dirigé par une élite d'une incompétence notoire. Cette incompétence s'observe dans presque tous les domaines de la vie du pays. La flagornerie semble être le mot d'ordre dans ce pays où le militantisme politique a pris la place de compétence.


La lutte contre le coronavirus est difficile, même pour les pays qui ont les moyens. Pour un des pays les plus pauvres comme le Burundi, la lutte contre cette nouvelle souche de coronavirus est presque impossible pour diverses raison mais principalement à cause de la pauvreté.


Les équipements de protection individuelle pour le personnel de la santé ou pour la population comme les masques sont très chers pour ces pays. Dans l'état actuel des choses, la fourniture de ces équipements est devenue difficile et ces pays ne pourront pas se permettre les prix désormais hyper gonflés que seuls les pays riches peuvent se permettre de payer.


Le Burundi, via son ministère de la santé publique, semble avoir décidé très tôt que seule la prévention est l'outil de première ligne pour prévenir la propagation du COVID-19. Ils ont imposé une quarantaine à toutes les personnes arrivant des pays touchés par le virus. Le ministre burundais de la santé publique a réquisitionné l'hôtel Source du Nil, l'un des plus grands hôtels du pays, comme lieu d'isolement pour les personnes qui arrivent au pays en provenance des zones touchées par le virus et, étonnamment, le pays avec ses maigres moyens a accepté de prendre en charge tous ceux qui sont isolés.


Bien que cela puisse sembler minime comme mesure de protection pour la population burundaise (ou celle des pays aussi pauvres que le Burundi), cette initiative est tout simplement impressionnante pour un pays comme le Burundi. Que le ministère de la santé publique ait pris les mesures qu'elle a prises si tôt est certainement un signe de compétence qui manque cruellement ailleurs au pays. Ce leadership du ministre de la santé est assez rare au Burundi et sauvera sans aucun doute des vies dans ce petit pays pauvre et surpeuplé.

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