Les autorités des Emirats Arabes Unies (EAU) demandent à plus de 200 Burundais bloqués à Dubaï depuis le 22 mars dernier suite à la pandémie de Coronavirus de quitter le territoire avant le 12 août, a déclaré dimanche l'Ambassadeur du Burundi à Dubaï, Epimène Bapfinda.
« Ils sont près de 200 Burundais et ce sont, pour la plupart, des jeunes filles et garçons venus à Dubaï en quête d'emplois, forcés au chômage suite à la pandémie de Covid-19, ils sont démunis et n'ont plus où loger ou de quoi manger », a déclaré à la presse le diplomate burundais.
En mars dernier, ils avaient payé leurs billets d'avion auprès de la Compagnie Kenya Airways pour rentrer au Burundi le 22 mars mais Gitega a fermé l'aéroport de Bujumbura le même jour et l'aéroport de Dubaï a été fermé à son tour le 25 mars.
Ces Burundais demandent aux autorités burundaises de rouvrir l'aéroport international de Bujumbura afin de leur permettre de rentrer. Passé le 12 août, chacun d'entre eux devra payer 700 dollars pour renouveler son visa de séjour.
Selon l'Ambassadeur Epimène Bapfinda, le non-renouvellement des visas de séjour les exposera à une amande d'environ 200 dollars par jour et par personne. Ils seront dès lors pris pour des irréguliers.
Les autorités burundaises n'ont pas encore réagi à leur appel. Jusqu'à ce jour, Gitega n'a pas encore établi le nombre total de Burundais bloqués à l'extérieur de leur pays suite à la pandémie de Covid-19.
Le 27 juillet dernier, le Comité national de facilitation du transport aérien s'est réuni à Bujumbura pour échanger sur les modalités de reprise du transport aérien dans le contexte de la Covid-19.
Aucune date n'a encore été annoncée pour la réouverture de l'aéroport international de Bujumbura, fermé depuis le 22 mars pour prévenir la propagation de la pandémie.
Le premier cas testé positif à la Covid-19 a été déclaré le 1er avril au Burundi.
Jusqu'au 30 juillet dernier, le Burundi a officiellement enregistré 387 cas positifs à la Covid-19 dont un décès.