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La société civile dénonce la violence contre les réfugiés burundais en Tanzanie


Présidents Nkurunziza du Burundi et John Pombe Magufuli de la Tanzanie

Dix sept organisations de la société civile burundaise et internationale ont lancé un appel pressant aux autorités Tanzaniennes et ceux de la Communauté Est Africaine, de l'Union Africaine et du HCR à la protection des réfugiés burundais se trouvant dans trois camps de réfugiés en Tanzanie.

Dans une correspondance qui date du 18 Juillet 2019, ces organisations burundaises, régionales et internationales rappellent plusieurs allégations de violation des droits de l'homme, les disparitions forcées, des viols et assassinats enregistrés dans les camps de réfugiés burundais en Tanzanie, depuis le début de cette année.

Ces organisations dénoncent aussi des mesures arbitraires prises à l'encontre de ces réfugiés, notamment l'interdiction de faire du commerce dans les camps ou interdiction aux femmes réfugiées de recevoir des soins de santé de la part de Médecins Sans Frontières (MSF).

"Même des réfugiés qui ont essayé de se rendre dans les camps les plus sécurisés au Kenya ont été stoppés et arrêtés par les autorités de la Tanzanie" regrette-t-elles dans cette correspondance.

Les signataires de ce document de cinq pages arrivent jusqu'à accuser le président Tanzanien John Pombe Magufuli en personne de se joindre à d'autres autorités de son gouvernement pour contraindre les réfugiés de retourner au Burundi. Ils rappellent que ces burundais ne peuvent retourner où ils ont fui les mêmes violences et abus divers avant que la paix revienne.

Ces défenseurs de droits humains estiment que le service des renseignements et les forces de sécurité burundaises ont une main derrière ces violences commises dans les camps avec l'oeil complaisant du pays d'accueil qu'est la Tanzanie.

Elles demandent à la Tanzanie, à l'EAC, à l'UA et au HCR de prendre des mesures urgentes et adéquates pour bien assurer la sécurité ces réfugiés burundais installés dans les camps de Nduta, Nyarugusu et Mtendeli.

Les signataires de ce document sont entre autre le Forsc, l'Aprodh, l'Acat, le Focode, la Ligue Iteka, le mouvement féminin pour la paix et la sécurité MFFPS, les organisations des journalistes comme l'UBJ, celles des avocats burundais comme (CAVIB) et Africains comme le PALU et bien d'autres.

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