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Le Burundi, le Rwanda et la RDC s’accordent sur un projet de barrage hydro-électrique pour 700 milli


Le Burundi, le Rwanda et la RDC viennent de s’accorder sur un projet de construction d’un grand barrage hydro-électrique commun d’une capacité de 147 MW, ont rapporté mardi soir plusieurs médias de ces trois pays.

Ce projet dont le coût global oscille entre 650 et 700 millions de dollars «bénéficiera à une population de 30 millions de personnes, dont 70% vivent sous le seuil de pauvreté et ont un taux d’accès moyen à l’électricité de 6% », rapportent les médias de la région.

«La réalisation des actions préparatoires dudit projet a été possible grâce aux efforts des dirigeants des trois pays, de l’Union Européenne, de la Banque Africaine de Développement (BAD), et de la Banque Mondiale (BM)», a déclaré Pierre Kangudia, Ministre a.i de l’Energie en RDC.

Le projet prévoit une centrale hydroélectrique au fil de l’eau située sur la rivière Ruzizi, qui s’écoule du lac Kivu jusqu’au lac Tanganyika, en Afrique centrale. Elle délimite la frontière sud du Rwanda avec la RDC et forme également la frontière entre la RDC et le Burundi.

«Il s’agit du premier projet à financer par des fonds privés en Afrique subsaharienne qui utilisera une ressource régionale commune pour générer une énergie qui sera partagée de manière égale entre trois pays», poursuit le journal.

Sa production alimentera le Rwanda, le Burundi, la RDC et aussi l'East African Pool, un projet d'interconnexion électrique réunissant près de 10 pays de la COMESA.

Le projet génèrera de l’électricité qui devrait coûter de 11 à 13 cents US par kWh. L’aménagement et l’exploitation de cette centrale ont été confiés au consortium IPS, la branche chargée de l’industrie et des Infrastructures du Fonds de l’Aga Khan pour le développement économique et SN POWER, une société norvégienne d’énergie renouvelable internationale détenue par Norfund.

Ce projet constitue sans doute une aubaine pour le Burundi qui, plongé dans une grave crise politique et sécuritaire depuis plus de 4 ans, connaît aussi un déficit structurel de l’énergie électrique.


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