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  • burundidaily

La Tanzanie risque d'être trainée devant la Justice Internationale pour des crimes de violations


Presidents Tanzanien, John Magufuli ( en lunettes) et Pierre Nkurunziza du Burundi

L'alerte est lancée par le CAVIB, un collectif des avocats des victimes des crimes de droit International commis au Burundi. Ces professionnels du droit s'insurgent contre "le traitement inhumain et dégradant" à l'encontre des réfugiés burundais sur le sol Tanzanien.

"En accueillant ces burundais, la Tanzanie se droit l'obligation de respecter la convention de 1951 sur la protection des réfugiés" souligne Maître Gustave Niyonzima, vice-président de ce collectif.

"Pourtant, ces burundais sont les plus malheureux en Tanzanie. Ils sont tués, menacés, chassés ou portés disparus. La Tanzanie est complice et facilite le passage aux criminels venant du Burundi pour traquer ces réfugiés" ajoutent ces avocats.

D'après le CAVIB, ce géant de l'Afrique de l'Est est candidat devant les juridictions internationales.

"Sans doute que nous allons porter plaintes contre la Tanzanie devant les Cours comme celle de l'EAC ou la Cour Africaine de droits de l'homme. Nous fustigeons aussi le silence des autres pays de l'EAC qui ne condamnent pas cet état de chose" précise le CAVIB.

Cette déclaration est aussi contenue dans un document de 23 pages qui dresse un bilan sombre en matière de droit de l'homme au Burundi à la vieille des élections de 2020.

Ce dossier d'orientation parle de " recrudescence des cas de violations graves des droits humains, de disparitions forcées, d'atteinte aux droits de manifestations publiques et de harcèlement infligés aux militants de l'opposition en général et du CNL en particulier ".

Selon le CAVIB, "les auteurs sont en principe les agents de la documentation, les agents de la police et de l'armée ainsi les jeunes Imbonerakure affiliés au parti au pouvoir "

Ces avocats en appellent à la cour pénale internationale de passer à l'étape suivante pour émettre des mandats d'arrêts internationaux contre des éventuels auteurs des crimes de droit international.

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