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  • burundidaily

Le CNC face aux énormes difficultés de réduire au silence les médias internationaux et indépendants


Après la récente décision du Conseil National de Communication de fermer complètement les émissions des radios BBC et VOA sur le territoire burundais, celles-ci ont adopté une autre stratégie de collecte et de diffusion des informations en rapport avec le Burundi. Le CNC ne décolère pas.

Le Conseil National de Communication a fait flèche de tout bois pour imposer le « Shut Up » aux médias qui opéraient sur le territoire burundais mais sans succès. Le challenge des réseaux sociaux reste toujours un cauchemar pour cette institution.

Sous autres formats de communication, les radios internationales BBC et VOA récemment frappées par la mesure du CNC continuent bel et bien à informer la population sur ce qui se passe au pays, même si la déclaration de Nestor Bankumukunzi président du CNC avait interdit toute collaboration à toute personne qui vit au Burundi avec ces médias.

« J'interdis formellement à tout journaliste burundais ou à tout journaliste étranger se trouvant sur le territoire national du Burundi de fournir directement ou indirectement des informations pouvant être diffusées par la radio BBC ou par la VOA, jusqu'à la levée de cette décision » avait-il indiqué le président du CNC.

Un correspondant d’un de ces médias trouve que la mesure prise par les autorités burundaises de fermer ces médias est purement et simplement politique. Pour lui, cette décision montre noir sur blanc la volonté du pouvoir de contrôler pleinement le débat public.

La résilience de ces médias ainsi que plus de 100 journalistes burundais qui ont été contraints à l’exil fâche le Conseil National de la Communication. Actuellement, ce conseil se retrouve dans l'incapacité de contrôler les réseaux sociaux comme WhatsApp, Facebook et Tweeter couramment utilisés pour la diffusion des informations.

Dans les journaux de la radio Voix d’Amérique, les présentateurs ne cessent d’appeler toute personne éprise de la nécessite d’informer à maintenir et renforcer la collaboration. Les reportages sont donc collectés par des informateurs se trouvant sur terrain puis lus par des journalistes correspondants de ce medium qui se trouvent à l’extérieur du pays.

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