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Un cas rare: Pierre Nkurunziza au dessus de la mêlée dans l'affaire d'uniformes déchirés


Pierre Nkurunziza, président burundais

Les images d’écoliers burundais célébrant la fin des examens en déchirant leurs uniformes ont fait tant de bruit qu’ils ont fait objet de la réunion sur la sécurité nationale de cette semaine.

Les écoliers, posant pour les caméras dans leurs vêtements déchirés, marquaient également la fin de leur carrière au lycée.

Les photos d’une école de la ville principale de Bujumbura ont été largement partagées sur les médias sociaux, ce qui a incité la principale association d’enseignants à les condamner.

Dans un enregistrement audio en ligne, le directeur de l’école concernée a menacé de refuser les diplômes de fin d’études aux élèves en raison de leur «inconduite».

Le président Pierre Nkurunziza a également condamné leur comportement lorsque la question a été évoquée lors d'une réunion de sécurité nationale mardi, a déclaré son porte-parole à la BBC. Mais Jean-Claude Karerwa a déclaré que le président estimait que cette question devrait être traitée par les parents.

"Refuser un diplôme pour un tel comportement pourrait être trop sévère", a déclaré M. Karegwa.

Alors que la plupart des gens ont réagi de manière disproportionnée avec colère et indignation face à ce qui ressemble à un acte innocent d'adolescents célébrant la fin de leurs études secondaires, le président Pierre Nkurunziza semble avoir adopté l'approche la plus mesurée face à ce comportement anodin d'adolescents.

Il ne voit aucun rôle pour l'État de peser de tout son poids dans la poursuite des actions punitives contre ces adolescents.

Il est rapporté que la police enquêterait sur ces adolescents et le ministre de l'Education menaçait de prendre des mesures punitives sévères à l'encontre de ces jeunes. La position de la présidence burundaise va probablement mettre fin à toute cette hyperventilation à la suite d'un acte anodin, dans un pays où des crimes atroces sont commis quotidiennement.

Pierre Nkurunziza semble avoir adopté une approche plus mesurée dans cette affaire, ce qui contraste nettement avec le sort réservé aux élèves plus jeunes qui avaient été accusés d'avoir gribouillé sur ces images.

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