top of page
  • burundidaily

3 élèves torturées par l’administrateur de Bwambarangwe pour avoir pris part aux cérémonies d’ouvert


Vidéo d'une des élèves torturées par une autorité locale au nord du Burundi pour avoir pris part aux cérémonies d'ouverture d'une permanence d'un parti d'opposition

Rien n’illustre plus que ce cas, la brutalité avec laquelle le régime réprime toute activité qu’ils jugent déloyale de la part des citoyens burundais.

Comme dans les pays de partis-états comme la Corée du Nord, tous les citoyens burundais sont censés adhérer au parti au pouvoir, le CNDD-FDD. Toute déviation à cette règle est sévèrement punie.

Les autorités administratives locales sont censées faire scrupuleusement respecte cette règle et la milice de la jeunesse Imbonerakure est censée brutalement réprimer toute déviation à ce dictat.

Cette affaire d'assaut brutal et de violences contre 3 élèves s'est produite dans la commune de Bwambarangwe, dans la province de Kirundo, au nord du Burundi. L'administrateur local (maire) a convoqué 3 étudiants qui avaient participé à une danse lors des cérémonies d'ouverture officielle du bureau d'un parti de l'opposition dans la commune.

Niyingabiye Febronie, l'administrateur de la commune de Bwambarangwe, a infligé des sévères coups à ces filles, dont l'une est dans un état critique dans un centre de santé local. La raison de la bastonnade: elles ont manifesté leur sympathie au parti d’opposition, le CNL, en prenant part aux cérémonies marquant l’ouverture officielle du bureau de ce parti dans la commune.

Malgré cet incident bien documenté et de nombreuses autres preuves d'une campagne de répression systématique et brutale contre les membres de l'opposition, le régime de Gitega continue d'insister pour que la paix est totale dans le pays. Ils ont même réussi à convaincre certains des pays voisins que le Burundi est sûr. La Tanzanie est l’un de ces pays qui vient d’accepter faire rentrer de force tous les réfugiés burundais qui résident dans pays.

Et malgré les preuves irréfutables indiquant l’existence de ces violences, et que des auteurs de ces actes de violence soient bien connus, aucun cas n'a encore été poursuivi en justice. Un déni général de la part du régime et de ses partisans est la seule réponse à ces incidents.

Cette violence s’accentue quelques mois avant l’élection de 2020 et tout indique que la situation va s’aggraver d’avantage.

bottom of page