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Violences préélectorales au Burundi : 14 assassinats en deux semaines dans deux communes de Cibitoke


Miliciens imbonerakure

A quelques mois d’un autre rendez-vous électoral controversé au Burundi, le système CNDD-FDD dégaine sa machine à tuer.

Les morts se content déjà par dizaines et par semaine. Ainsi, au moins 14 personnes ont été mystérieusement assassinées au cours des deux dernières semaines dans les seules communes de Bukinanyana et Mabayi en province de Cibitoke vers le nord-ouest du Burundi, ont rapporté les médias locaux.

La dernière victime est un certain Samuel Bapfekurera dont le corps a été découvert dimanche, 1er septembre « sur la colline Ruseseka en zone de Buhoro dans la commune de Mabayi », a indiqué le journal burundais SOS-Médias/Burundi.

«Cinq autres cadavres avaient été retrouvés mercredi 28 août sur la colline Ndemera, dans la zone de Bumba, en commune de Bukinanyana», s’inquiète le journal.

«En date du 13 août, deux corps ont été découverts sur la colline Sehe. Le même jour, un autre corps en décomposition a été découvert sur la colline Masango, en zone de Masango ».

«Le 17 août, un corps non identifié a été vu sur la colline Kibaya, en zone de Ndora».

Cinq jours après, quatre autres personnes ont été retrouvées mortes sur « la colline Gafumbegeti, dans la zone de Butahana, en commune de Mabayi. Elles étaient allongées dans la réserve naturelle de Kibira ».

La population de cette province qui jouxte l’est de la République démocratique du Congo (RDC) se dit à la fois surprise et préoccupée par l’ampleur de la criminalité.

Les auteurs et les mobiles de ces assassinats restent inconnus.

«On ne comprend pas comment ces tueries sont commises alors que des militaires surveillent la forêt de la Kibira et font des patrouilles chaque jour » se lamentent des habitants.

L’administration communale et les forces de sécurité ont confirmé «ces découvertes macabres».

Ces actes d’assassinats se multiplient alors que le Burundi est à moins d’une année des élections générales.

Le dernier scrutin de 2015 a été marqué par des violences suscitées par la contestation du 3ème mandat présidentiel de Pierre Nkurunziza.

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