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Le Burundi accuse l’ONU de manipuler l’opinion en vue de sa «déstabilisation»


Les autorités burundaises accusent l’ONU de «manipuler » l’opinion en vue de «déstabiliser» le Burundi à travers un nouveau rapport accablant sur la situation des droits de l’homme dans le pays.

Dans son rapport publié mercredi, la Commission d’enquête de l’ONU sur les droits de l’homme au Burundi a déclaré qu’un «climat de peur» règne dans le pays, «à moins d’un an des élections».

Réagissant à ce rapport, Willy Nyamitwe, Conseiller Principal du Président burundais Pierre Nkurunziza a déclaré que ces rapports «mensonger» visent « la déstabilisation du Burundi».

Tout n’est que « mensonges et manipulation d’opinion de la part de certains occidentaux qui ne visent que la déstabilisation du Burundi », a-t-il déclaré jeudi sur son compte twitter.

L’Ambassadeur Albert Shingiro, Représentant du Burundi à Onu a également déclaré que le rapport n’est que «diabolisation», «médisances»… afin de déstabiliser le pays.

«La campagne de diabolisation et de médisance, les propos diffamatoires contre le peuple burundais et ses leaders, la fabrication d'un rapport fantasmagorique de nature à déstabiliser le Burundi… sont des faits graves», a déclaré l’ambassadeur Albert Shingiro.

La commission d’enquête de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme au Burundi a été créée en septembre 2016 dans la perspective de mener des investigations spécifiques au Burundi.

Son mandat avait été renouvelé une première fois, fin 2017, pour une année et une deuxième fois fin 2018 pour une année également.

Bujumbura a toujours refusé de collaborer avec les enquêteurs de cette commission.

En octobre 2017, le gouvernement burundais s’est également désengagé de la Cour pénale internationale (CPI).

Bujumbura a, également, suspendu sa coopération avec le bureau local du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, l’accusant de "complicité" dans l’élaboration de rapports accablants sur le Burundi.

Les autorités burundaises s’attellent à la préparation des élections de 2020.

Le premier tour de la présidentielle, couplé aux élections législatives et communales, étant prévu le 20 mai prochain.

Depuis plus de quatre ans, le Burundi est secoué par une grave crise politique et sécuritaire émaillée de violences, déclenchée par la candidature controversée du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat.

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