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Le secrétaire général de l'EAC s'attaque à l'ONU pour défendre la violence dans son pays


Secrétaire général de l'EAC, Libérat Mfumukeko ( Burundais)

Le secrétaire général de la CAE continue de défendre le régime du Burundi. Réagissant via son compte Twitter sur le rapport des Nations unies sur la violence en cours dans son pays, le Burundi, Libérat Mfumukeko ignore tous les protocoles diplomatiques et accuse la commission des Nations unies sur le Burundi (dirigée par le sénégalais Doudou Diene) de manque d’impartialité et de ne pas avoir consulté les experts et diplomates de la communauté d'Afrique de l'Est avant de publier son rapport.

Mfumukeko, l'actuel secrétaire général de la CAE, est originaire du Burundi et est un membre influent du parti au pouvoir au Burundi. Il sait certainement que le Burundi a refusé de coopérer avec la commission des Nations unies et que toute tentative de contacter les autorités burundaises par cette commission a été repoussée par le régime de Gitega.

En outre, l'organisation régionale dont le secrétariat est dirigé par Mfumukeko a échoué dans la médiation de la crise au Burundi. Cet échec de la médiation est en grande partie dû à l'ingérence de M. Mfumukeko dans le processus de médiation.

Comme le dit Mukapa, médiateur responsable de la crise burundaise, il est dit que M. Mfumukeko, qui était au courant des débats internes et des stratégies internes visant à résoudre la crise au Burundi, était en contact permanent avec le régime en place au Burundi et divulguait les stratégies de médiation au régime burundais.

Ses actions ont en effet tellement entravé et les efforts de médiation que le médiateur en chef a décidé d'abandonner le processus de médiation, ses efforts ayant été constamment minés par Liberat Mfumukeko.

Il semble donc que M. Mfumukeko se bat toujours pour "sauver" ses maîtres qui dirigent le Burundi.

Le Burundi se prépare pour des élections qui se tiendront en mai 2020. Les Nations Unies s'inquiètent du risque de reprise de la violence dans la période précédant ces élections. En réalité, la violence et la répression contre les membres des partis d'opposition se sont intensifiées et sont amplifiées par l'impunité généralisée qui règne dans le pays.

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