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La pénurie de devises au Burundi s'aggrave: la banque centrale prend des mesures pour gérer la c


La Banque centrale du Burundi (BRB) a publié une nouvelle réglementation régissant les opérations de change en devises. La Banque de la République du Burundi a révisé la réglementation des changes en vigueur depuis juin 2010.

ean Ciza, gouverneur de la BRB, a déclaré que désormais, les bureaux de change devaient être connus de la Banque centrale du Burundi.

Jean Ciza a déclaré que les bureaux de change devaient créer une association professionnelle à laquelle ils devaient tous adhérer. L’échange sans bon est révisé à la baisse de 3 000 USD à 500 USD par jour et par transaction, sans dépasser 3 000 USD par mois.

Selon le gouverneur de la BRB, les voyageurs doivent déclarer les espèces dont le montant excède 10 000 dollars ou l'équivalent en toute autre devise .

Le capital minimum pour ouvrir un bureau de change a été révisé à la hausse, passant de 50 000 000 de Francs à 100 000 000 de Francs.

Les personnes qui veulent sortir du pays pour une transaction commerciale devront désormais ne se contenter que de 5000 $ au lieu des 40 000 $ qui constituaient le plafond autorisé avant cette nouvelle mesure.

Ainsi, malgré les protestations du régime de Bujumbura qui semble vouloir faire croire que tout va bien, toutes ces mesures trahissent une situation économique qui vire au rouge au lendemain des élections de 2020.

Le Burundi est depuis 2015 sous sanctions de l'Union Européenne, son principal bailleur de fonds. Des sanctions imposées suite au forcing du président Pierre Nkurunziza qui est au bout de clore un troisième mandat obtenu illégalement et en contradiction avec les accords de paix d'Arusha dont l'UE était un des garants.

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