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  • Maitre Bashirahishize

Reverien Ndikuriyo, président du sénat, vient de reconnaitre avoir ordonné l'exécution d'un


Reverien Ndikuriyo, president du senat burundais

 

Le secret funeste a été très lourd à garder! Comme s'il s'agissait d'un exploit, le président du sénat Mr Reverien Ndikuriyo s'est vanté en date du 11/9/2019, lors d'une réunion avec la population de la commune Marangara en province de Ngozi, d'avoir ordonné l'exécution sommaire d'un burundais soupçonné d'appartenir à un mouvement armé

 

Depuis plusieurs années, la société civile et les autres forces vives de la nation Burundaise n'ont jamais cessé de dénoncer les crimes de sang commis par le régime en place au Burundi . A chaque fois, même en face des preuves irréfutables, le pouvoir opposait le dénie et profitait de l'absence d'investigations crédibles qui devraient être faites par un pouvoir judiciare helas!agonisant, pour réfuter tout en bloc.

Le secret funeste a été très lourd à garder! Comme s'il s'agissait d'un exploit, le président du sénat Mr Reverien Ndikuriyo s'est vanté en date du 11/9/2019, lors d'une réunion avec la population de la commune Marangara en province de Ngozi, d'avoir ordonné l'exécution sommaire d'un burundais soupçonné d'appartenir à un mouvement armé.

"L'aveu est la reine des preuves" dit on! Si le président du sénat "va jusqu'à mettre à prix la tête des citoyens Burundais et qu'il se dit être prêt à continuer ce genre de pratiques,ne faut il pas en déduire que la peine de mort légalement abolit au burundi reste arbitrairement appliquée par le pouvoir contre ses opposants ? Pour le reste pourquoi s'en prendre à la commission internationale d'enquête sur le Burundi qui ne fait que dénoncer ces crimes que le pouvoir burundais reconnait publiquement avec une horrible fierté ?

Pourquoi organiser des manifestations pour rejeter des rapports qui établissement l'existence de ces crimes commandités par le haut sommet de L'Etat? Est ce que les cinq millions (de récompense qu'il avait promis aux tueurs à gage) de ce citoyen présumé innocent venaient de sa propre poche ou de la caisse de L'Etat ? Quand il dit "on lui avait promis 5 millions" à qui d'autres faisait il allusion? Ne confirme t il pas implicitement l'existence d'une petite clique nichée au sommet de L'Etat qui a le droit de vie et de mort sur les citoyens ?

Avec cet aveu, les burundais qui doutaient du fait que le régime soit responsable des crimes contre l'humanité en cours au Burundi ne sont plus autorisés à faire semblant de l'ignorer. Les complices doivent se préparer à affronter la justice qui finira par triompher. Nous esperons que tôt ou tard Reverien Ndikuriyo repondra , devant un tribunal impartial, interne ou international de ces questions qui méritent des éclaircissements. Pour le reste, il appartient à nous burundais de prendre en main notre destinée pour nous defaire d'un tel regime criminel qui se nourrit de la répression et se fortifie par le terrorisme d'Etat.

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