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Plus de 20 personnes tuées et près de 100 autres arrêtées en une semaine au Burundi (ONG)


Au chapitre de l'horreur, le défunt Président Pierre Nkurunziza ne sera bientôt qu'un nain face à son successeur Evariste Ndayishimiye.

En deux mois de règne, le bilan du général Ndayishimiye est déjà assez riche d'assassinats. Des ONG des droits de l'homme produisent chaque semaine des rapports accablants et terrifiants de monitoring.

Ainsi, selon SOS/Torture Burundi, au moins 21 personnes ont été tuées au cours de la semaine du 29 Août au 5 septembre 2020.

La plupart des victimes ont été tuées au cours des affrontements entre l'armée et des rebelles qui ont attaqué plusieurs localités du Burundi ces derniers jours. «Au moins vingt-un personnes ont été assassinées au cours de la période dans différentes localités du pays essentiellement dans des affrontements entre les forces de l'ordre et un groupe d'hommes armés», a rapporté cette organisation des droits de l'homme dans un épais rapport publié dimanche soir.

SOS-Torture fait, par ailleurs, état de «quatre-vingt-seize cas d'arrestations arbitraires dont cinquante-six personnes soupçonnées de collaborer avec le groupe des rebelles qui a attaqué plusieurs localités du pays et quarante jeunes gens arrêtés en commune Buganda de la province Cibitoke au cours d'une fouille-perquisition effectuée par les forces de défense et de sécurité».

Selon cette organisation, depuis le début des affrontements entre un groupe d'hommes armés et les forces de l'ordre en province de Rumonge dans les communes de Muhuta, Bugarama et Burambi frontalières avec la commune Mugamba de la province Bururi, « plusieurs jeunes élèves Tutsi en vacances ont été arrêtés et conduits vers une destination inconnues. Ils auraient été tués selon des sources concordantes

« Selon des témoins sur place, la Brigade anti-émeute et le Commissaire régional de la Région de police sud, le commissaire de Police Thaddée Birutegusa, ainsi que le tristement célèbre Officier de police chef de 2 ème classe (OPC2) Désiré Uwamahoro », ont débarqué dans ces secteurs pour coordonner ces arrestations arbitraires.

SOS-Torture/Burundi a été initiée en 2015 dans l'objectif d'informer l'opinion nationale et internationale sur les violations graves des droits de l'homme en cours au Burundi à travers des rapports de monitoring notamment sur la torture, les arrestations arbitraires, les disparitions forcées, les violences sexuelles et les exécutions sommaires.

  Cette initiative a été prise par des figures de la société civile burundaise dans la foulée de la répression des forces vives opposées au 3ème mandat présidentiel de Pierre Nkurunziza.

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