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  • burundidaily

Un manque de leadership: pourquoi mourons-nous encore de maladies comme le choléra?


Le Burundi n'est pas le seul dans cette catégorie de pays où les maladies causées par le manque d'assainissement font encore des ravages parmi une population très vulnérable. Au Burundi, cependant, une combinaison de conditions toxiques conduit à des décès plus élevés que d'habitude dus à ces "maladies des mains sales".

Chroniquement pauvre et affamé, le peuple ne dispose pas d’une immunité suffisante pour résister aux maladies simples. Pire encore, le manque d'eau potable près de 60 ans après l'indépendance rend l'éradication de ces maladies impossible.

Le problème principal ici est le manque de leadership. Le développement humain n'a jamais été au centre de la politique dans la plupart des pays africains, y compris le Burundi. Les gens ne comptent que pour les votes lors des élections. Après les campagnes électorales, le peuple est traité avec mépris.

Comme le rapporte le journal Iwacu, quatorze personnes de la zone Rukaramu en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura ont attrapé le choléra depuis la semaine dernière et deux d’entre elles en ont succombé.

Cette maladie vient compliquer l'épidémie de paludisme dont les autorités burundaises ont refusé de reconnaître l'existence.

Pour tout observateur avisé, le nombre de cas de paludisme au Burundi est terrifiant. Pour certains burundais des milieux intellectuels, les statistiques sur la pauvreté sont humiliantes et atroces. Malheureusement, les autorités qui semblent vivre dans un déni total, trouvent toujours un langage pour assainir la situation, afin (selon elles) de ne pas ternir l'image du pays.

Ainsi, les atrocités sont masquées et les décès dus à la pauvreté sont dissimulés au nom de la préservation de l'image du pays. Quelle absurdité? Quelle sorte de leadership? Que vaut la vie? Et surtout, qu'avons-nous fait pour mériter ce type de leadership au cours des 60 dernières années?

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