top of page
  • burundidaily

La galère des réfugiés burundais en Tanzanie au cœur des débats sur les droits de l’homme en Gambie


Des défenseurs des droits de l’homme venus d’Afrique et d’Europe viennent de plancher sur la galère des réfugiés burundais vivant en Tanzanie dans le cadre d’une réunion organisée à Banjul en Gambie.

Les participants à cette réunion était consacrée à la situation des droits de l'homme dans les deux continents se sont appesantis sur le respect des réfugiés et des migrants.

Cette réunion de Banjul s'est particulièrement penchée sur la question des réfugiés burundais en Tanzanie, lesquels sont menacés d’être refoulés dans leur pays à tout prix.

Etant donné que le Burundi est encore embourbé dans la crise née, en avril 2015, de la décision du Président Pierre Nkurunziza, de briguer illégalement son 3ème mandat, les participants à la rencontre de Banjul ont demandé que « les réfugiés burundais vivant sur le sol tanzanien soient déplacés vers d'autres pays » d’Afrique ou d’ailleurs.

Les activistes des droits de l'homme burundais présents à ces assises, en l’occurrence Maitre Armel Niyongere, Vital Nshimirimana et Pierre-Claver Mbonimpa, ont évoqué la signature d'un accord entre les polices burundaise et tanzanienne permettant de poursuivre les malfaiteurs présumés au-delà des frontières.

A l’issue de cette grand’messe de Banjul sur les droits de l’homme, les activistes des droits de l'homme dans les deux parties du globe se sont accordés sur la nécessité de mettre en place un pacte mondial sur la sécurité et la réinsertion des réfugiés.

Le débat sur cet agenda devait se poursuivre au cours des autres fora sur les réfugiés.

Le Burundi a plongé dans une grave crise, émaillée de violences, depuis le dépôt de la candidature du président Pierre Nkurunziza en avril 2015 pour un troisième mandat qu'il a obtenu en juillet de la même année, en violation de la Constitution et de l'accord d'Arusha. C’est cet accord qui avait mis fin à la guerre civile de 1993-2006.

les violences ont déjà fait plusieurs milliers de morts et poussé plusieurs centaines de milliers d’autres personnes à fuir le pays.

bottom of page