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Burundi-Ouganda-Rwanda-Tanzanie-RDC: Vers un état-major intégré avec des pays frontaliers pour traqu


Vendredi dernier, le 25 octobre 2019, les chefs d'états-majors ou les délégués des armées des pays de la sous-région des grands lacs notamment la RDC, le Burundi, l'Ouganda, le Rwanda et la Tanzanie se sont réunis pendant deux jours, à Goma, la capitale du Nord Kivu.

Le commandant de la Force Onusienne , la MONUSCO, et le chef du commandement des Etats-Unis pour l'Afrique , AFRICOM, ont été aussi associés à cette session militaire.

D'après ces hauts gradés, l'objectif étaient de discuter sur des solutions à l'insécurité qui affecte l'Est de la RDC et les pays voisins.

Parmi les groupes rebelles qui sèment la terreur dans cette partie de la RDC, l'on compte pas moins de quatre factions rebelles burundaises, plus de trois groupes rwandais, des ougandais, des Sud-soudanais, des Centrafricains et des Angolais.

Ils traversent des frontières pour mener des attaques dans dans ces pays.

Les chefs des Etats-Majors de la sous région ont lancé un appel à ces rebelles de déposer les armes si non, insistent-ils, toutes les stratégies sont réunies pour les traquer.

"Qu'ils déposent les armes et qu'ils se rendent aux FARDC, l'armée congolaise. Et s'ils ne sont pas congolais, ils ont l'obligation de déposer les armes et de se rendre. Parce que, s'ils ne le font pas, il sera très tard, ils y seront contraints" a promis le porte-parole des FARDC, le général Richard Kasonga.

Ces responsables militaires de la région ont eu l'occasion de discuter sur un document de travail qui présente l'organisation du futur état-major intégré. Parmi les options envisagées, la participation des forces spéciales étrangères à ces opérations, ce qui avait d'ailleurs provoqué une levée de bouclier de la société civile, notamment dans l'est de la RDC.

Cependant, ces hauts gradés se sont refusés de tout commentaire sur ces opérations. "Cela relève de la stratégie militaire si non l'ennemi saurait nos plans" a indiqué le porte-parole de l'armée congolaise.

Toutes fois, il a affirmé que ces armées veulent travailler ensemble sur ce terrain. "Nous mutualisons nos ressources, nous mutualisons nos moyens, cela ne signifie pas faire appel à des forces qui viendraient opérer sur le territoire congolais. Loin de là. Nous mutualisons pour traquer ces gens sur les frontières" a-t-il précisé.

Si jamais cette idée est concrétisée, c'est à Goma que sera installé cet Etat-major intégré, avec les armées de ces pays dans l'objectif de traquer la dizaine de groupes armés locaux et étrangers actifs dans la partie de l'Est de la RDC.

Pour certains analystes, il sera difficile ou impossible que deux armées qui se regardent en chien de faïence se rencontrent sur un même terrain. Ils donnent l'exemple des burundais et des rwandais ou encore des ougandais et rwandais.

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