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La Tanzanie complice?: Silence radio autour de quatre réfugiés burundais kidnappés en Tanzanie


Cela fait déjà une dizaine de jours que l’on n’a pas de nouvelles des quatre réfugiés burundais récemment kidnappés depuis leur exil tanzanien.

Pourtant, leurs proches n’ont ménagé aucun effort pour alerter l’administration, la police et même le HCR au sujet de leur enlèvement survenu dans la nuit du 19 au 20 octobre 2019 alors qu’ils étaient dans le camp des réfugiés burundais de Nduta.

Selon des témoignages concordants, ces Burundais portés disparus depuis les nuits de Samedi 19 et Dimanche 20 Octobre.

Ces Burundais qui manquent toujours à l’appel sont Ngendakumana Éric, Bihomora Édouard, Ndayisenga Moïse et Sabushimike Abraham. L’inquiétude grandit au du camp de Nduta. « Soit ils ont été tués, ou acheminés vers le Burundi par force », estiment certains réfugiés après des vaines recherches dans tous les cachots tanzaniens.

Depuis la récente visite du ministre burundais de l’Intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, en Tanzanie, les réfugiés burundais vivent la peur au ventre.

Ils sont à la fois harcelés par les autorités tanzaniennes qui les acculent au retour forcé et la police qui ne les quitte d’une semelle pour les mêmes raisons.

A cela s’ajoutent les éléments de la milice des jeunes Imbonerakure qui infiltrent les camps au vu et au su de la police pour traquer les réfugiés récalcitrants qui sont toujours réfractaires à l’idée du retour massif et spontané des réfugiés burundais.

Les réfugiés burundais vivant en Tanzanie dénoncent ces disparitions forcées et demandent d’être protégés sur le sol d’exil.

Pour rappel, environ 30 Burundais sont portés disparus à Nduta depuis le début de cette année.

La Tanzanie abrite environ 270.000 réfugiés burundais. La plupart d’entre eux sont partis en 2015, fuyant les violences suscitées par la candidature au 3ème mandat du Président Pierre Nkurunziza.

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