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Les adventistes du 7eme jour s'insurgent contre l’ingérence de l’état burundais dans leurs affai


Dans un communiqué publié hier, la division de l'Afrique centrale et orientale de l'Eglise Adventiste s'insurge contre l’ingérence du ministre de l’intérieur dans les affaires de l’église. Les accusations contre pasteur Lamec Barishinga qui avait été arrêté a l'aéroport de Bujumbura au moment ou il se rendait au Kenya pour les travaux de conférence de fin d’année sont portées a la connaissance des adventistes.

« Un chapitre tragique s’est ouvert dans l’ingérence du gouvernement burundais dans les affaires intérieures de l’Église Adventiste du Septième-jour. Outre le spectacle horrible de la police locale qui bat brutalement des femmes et des hommes, un événement tragique s'est produit: le Pasteur Lamec Barishinga, président de l'Union élu au Burundi pour l'Église, a récemment été arrêté et accusé des actes suivants:

1. Avoir réalisé une vidéo présentée lors du Conseil Annuel de la Conférence Générale. [Remarque: cet enregistrement a été demandé par l'Église mondiale afin que les délégués de 200 nations prient pour le Pasteur Barishinga et pour le peuple burundais].

2. Avoir utilisé le cachet de la Mission de l’Union burundaise. [Note: Il a été légalement élu conformément à la politique de travail de l'Église Adventiste du Septième-jour].

3. Avoir prévu d'assister à la réunion de fin d'année de la Division Afrique Centre-est alors qu'il n'est pas reconnu comme représentant légal par le gouvernement. [Note: Il est le président de l'Union selon l'ensemble de la structure de l'Église Adventiste].

4. Avoir envoyé des messages aux membres de l'Église. [Note: le comité exécutif de la Division Afrique Centre-est, composé de représentants de 11 nations, avait officiellement élu le pasteur Barishinga il y a un an. Il est certainement le président légitime de l’Union du Burundi].

5. Avoir désobéi à la décision du ministre de l’Intérieur. [Remarque: comme dans l'Église primitive, le pasteur Lamec Barishinga et ses fidèles adventistes du septième-jour préféreraient obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes - Actes 5:29].

Cet ensemble d’accusations est sans fondement et totalement inutile. La personne à l'origine des décisions récentes est sous l'illusion ou le délire que l'Église Adventiste mondiale va se plier à sa volonté. L'Église Adventiste du Septième-jour a tout le droit d'élire ses dirigeants sans qu'un gouvernement ne lui dise qui est son représentant légal et pour combien de temps. Il est absurde et inconcevable qu'un membre ou des membres d'un gouvernement supposent qu'ils peuvent imposer leur volonté arbitraire à l'Église de Dieu. Le prétexte selon lequel le mandat d'un ancien dirigeant rétrogradé n'était pas terminé ne saurait résister à un examen minutieux.

Les gouvernements du monde entier changent les ministres bien avant la fin de leur mandat. Qui penserait qu'ils devraient rester jusqu'à la prochaine élection présidentielle? On pourrait s'attendre à une sorte de rationalité. Pourquoi les dirigeants de l’Église Adventiste dûment élus au Burundi seraient-ils victimes de harcèlement, d'intimidation et même d'emprisonnement? Y a-t-il une séparation entre l'Église et l'état?Les armes du monde ne prévaudront pas contre le peuple de Dieu.

La violence contre les Adventistes du Septième-jour ne réussira pas à terme. Notre peuple au Burundi, par la grâce de Dieu, a fait preuve de résolution et de résistance face à l’intimidation, à l’humiliation et aux emprisonnements.

Le mal ne vaincra pas. Jésus a assuré à Ses vrais disciples, à ceux qui ont renoncé à la violence, que rien ne prévaudra contre Son Église. “Les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle” Matthieu 16:18.

Ceux qui persécutent l’Église périront, mais l’Église des fidèles sera accueillie dans le dernier Royaume de Dieu au retour de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.Chers fidèles Adventistes du Septième-jour du Burundi, continuez à avoir bon courage. Solidairement et dans la prière, que votre situation se termine bientôt.»

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