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Carnage à Bujumbura : des tueurs à gage mitraillent des tutsis dans un bar en plein centre-ville


A sept mois des élections générales controversées comme les précédentes (2015), les tutsis du Burundi sont plus que jamais dans l’œil du cyclone.

Le régime en fin de règne met en effet en branle toute sa machine à tuer pour endeuiller des familles entières et semer le chaos dans cette communauté ethnique minoritaire.

La dernière signature ensanglantée du système CNDD-DD a eu lieu au cours de cette nuit du 1er au 2 novembre dans un bar situé en plein centre-ville de Bujumbura où un groupe de gangsters surarmés a fait irruption et a tiré dans le tas, tuant du coup, trois personnes et en blessant plusieurs autres.

Cette attaque logiquement préméditée a eu lieu au quartier huppé de Rohero, à la jonction des Avenues Ruyigi et Muyinga, dans un bar communément appelé «Chez Gilbert».

Au cours de cette fusillade, trois personnes ont été tuées et trois autres blessées. Au cours d’un point de presse, le porte-parole adjoint de la police burundaise, Moïse Nkurunziza, a déclaré que « cette attaque a été pérpétrée par des personnes à bord d’un voiture de type Toyota Ractis, armées d’un fusil kalachnikov».

« Les agresseurs ont fait exploser une grenade avant de prendre le large », a déclaré Moïse Nkurunziza.

Le porte-parole adjoint de la police burundaise a également déclaré que la police a commencé ses enquêtes pour identifier les auteurs de cette attaque et leur mobile.

Parmi les victimes se trouve un certain Melchisédech Ntaraka, cadre à la Banque centrale du Burundi (BRB).

Toutes de l’ethnie minoritaire tutsie, les victimes auraient été soigneusement ciblées et sélectivement mitraillées par leurs bourreaux. En effet, peu de temps avant la fusillade, de suspects policiers et autres civils en armes avaient été signalés comme étant mystérieusement embusqués non loin du bar assailli.

L’insécurité grandit à l’approche des élections de 2020. Tout semble indiquer que le Burundi risque de frôler une fois de plus un scénario catastrophe à l’image de ce qui s’est passé lors des dernières élections de 2015.

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