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Talonné par l’imminente fin de son ère, Pierre Nkurunziza fait mains basses sur les minerais d’or


Maladivement obsédé par l’idée de tomber dans le dénuement une fois éjecté de son palais présidentiel, le président burundais écume monts et vallées pour se faire faire des cadeaux en nature.

Des génisses bien grasses lui sont gracieusement accordées à chacune de ses visites dans les communes du Burundi.

Non content des dizaines de vaches et de nombreuses hectares de cultures diverses déjà à sa possession, il fait encore mains basses sur les réserves d’or dont regorge le Burundi. C’est ainsi qu’il a intimé à son ministre de l’énergie de suspendre, à partir du 25 novembre, toutes « les activités d’achat et de vente de l’or par les comptoirs ».

Désormais, «seule la Banque de la République du Burundi achète de l’Or produit par les coopératives et les sociétés minières ». Les comptoirs qui disposent des stocks d’or doivent les vendre sans délai à la Banque centrale (BRB).

La sommation a le mérite d’être claire.

Curieusement, les activités d’achat et de vente des autres types de minerais ne sont pas concernées par ces mesures. Mais il est en même temps recommandé aux «comptoirs exerçant de telles activités de n’utiliser que le franc burundais dans des transactions conformément à la réglementation en vigueur».

En canalisant le potentiel d’or vers la BRB, Pierre Nkurunziza passe ainsi à l’acte 2 de son plan de gruger les citoyens. Il avait déjà fait le premier pas en pompant les fonds des militaires burundais en mission de maintien de paix en Somalie (AMISOM). Ils perçoivent des miettes car leurs dollars bifurquent par ses mains via une micro-finance de l’armée (CECAD).

Voilà un président qui a bien compris que l’or est une valeur refuge. En effet, selon des experts en la matière «est considérée comme valeur refuge tout investissement permettant d’être à l’abri en cas de crise financière ou de forte dépression des marchés». CQFD.

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