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Nul n’est à l’abri de la machine à zigouiller : Un Guinéen l’apprend à ses dépens à Bujumbura


Même si c’est encore silence radio autour de sa disparition, est pas moins vrai que Mamadou Saliyou, un Guinéen septuagénaire et détenteur d’un célèbre bistrot spécialisé dans la vente de la viande grillée dite Mchopo à Bujumbura, vient d’être zigouillé incognito.

Son corps sans vie a été retrouvé gisant dans un caniveau de rue dans le quartier populaire de Bwiza, non loin du centre-ville.

Voilà un nième étranger qui fait les frais de la folie meurtrière dans laquelle le Burundi est embourbé depuis près de cinq ans.

Pour des broutilles, on tue, vole, viole et emprisonne en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. C’est le propre d’un Etat où règne la loi de la jungle. Mamadou périt comme d’autres citoyens Lambda. Il a mal apprécié en déposant ses valises à Bujumbura, terre notoirement insécurisée.

Comme pour illustrer cette ambiance lugubre qui prévaut dans le pays, d’autres victimes sont signalées dans les quatre coins du pays.

Dans la toute nouvelle province de Rumonge, un sexagénaire nommé Come Ndikuriyo a péri dans une attaque à la grenade alors qu’il rentrait des cérémonies de levée de deuil. Il habitait la colline de Mujigo, en commune de Buyengero, dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du Burundi.

Dans la foulée de cette attaque, deux suspects ont été arrêtés par les éléments de la police et ont été conduits au cachot du commissariat communal de Buyengero pour une enquête préliminaire. Nul n’attend plus grand-chose de leurs enquêtes.

Bien d’autres cas d’assassinats sont signalés dans plusieurs endroits.

Mais dans ce spectacle d’horreurs, la palme du degatier revient à un député cocu de Carama qui, pris sous le feu de la jalousie envers sa femme, a tenté de la tuer en même temps que son présumé amant. Suite à l’intervention de ses enfants, il a pris le large à bord de son véhicule et en fuyant, il a tout heurté sur son passage via Kamenge.

Le bilan est lourd : une dizaine de blessés et plusieurs véhicules endommagés. La police a arrêté le député mais l’incident est aussi hautement symbolique pour un Etat de non-droit.

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