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Neuf étrangers arrêtés au sud Burundi


Mercredi de cette semaine, la police nationale, accompagnée par des civiles connus comme des jeunes Imbonerakure de la place affiliés au parti au pouvoir ont mené une fouille perquisition de grande envergure à Rumonge, au sud du pays. Mais selon les témoins, certains ménages étaient ciblés. Il s'agissait des étrangers et des opposants.

Lors de cette fouille, neuf étrangers, tous des hommes ont été interpellés. Ils sont accusés de s'établir illégalement sur le territoire burundais.

Ces étrangers à avoir été appréhendés proviennent de la République Démocratique du Congo, RDC et du Rwanda. Ils vivaient ans un quartier populaire de Kanyenkoko, au chef-lieu de la province de Rumonge.

Le Rwandais, connu sous le nom de François Nsengiyumva a déclaré à la police qu'il est représentant d'une église locale implantée dans le même quartier.

Lors de cette fouille, un burundais a été surpris en possession d'une grande quantité de médicaments traditionnels. Il a été lui aussi interpellé.

Tous ces individus appréhendés sont détenus au cachot de la police locale.

En ce qui est des congolais, ils sont presque devenus indésirables au Burundi depuis septembre dernier quand plus de 150 étudiants congolais qui étudiaient au Burundi ont été arrêtés et expulsés chez eux.

Ils ont été eux aussi accusés de s'établir illégalement au Burundi. Mais pour ces jeunes congolais, cette raison ne tient pas.

"Ils disent que nous n'avons pas de visa, mais c'est un choc parce que la plupart d'entre nous ont vécu ici avec des cartes CPGL", a déclare le président de l'association étudiante congolaise au Burundi, après un arrêt de cours à l'université Hope d'Afrique, en guise de manifester leur mécontentement. Cet établissement compte plus de 60% de ces étudiants.

Cependant, les résidents de CPGL, une communauté économique du Burundi, de la RD Congo et du Rwanda, ont droit à un séjour de trois mois renouvelables dans tout pays membre.

Que ce soit à Rumonge cette semaine ou à Bujumbura en septembre dernier, ces rwandais et congolais arrêtés disent qu'ils n'ont été informés d'aucun changement concernant les résidents de la CPGL au Burundi.

Les ministères burundais de la sécurité et des relations extérieurs n'ont pas encore réagi officiellement.

En juin dernier, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, s'était rendu au Burundi pour établir des relations avec le pays voisin. La RDC a aussi introduit une demande d'adhésion à la Communauté de l'Afrique de l'Est, l'EAC.

Selon un analyste géo-politique, ces bacs, l'EAC et la conférence internationale des grands lacs (CIRGL) devraient en premier lieu résoudre ces questions de résidence pour une meilleure intégration régionale.

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