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  • NET PRESS

Qu’est ce qui bloque la réhabilitation de l’ancien marché central ?


La question est sur toutes les lèvres, presque 7 ans après la destruction par incendie de l’ancien marché central le 27 janvier 2013. Cette interrogation est parvenue sur la table des parlementaires au début de cette semaine qui ont posé la question au deuxième vice-président de la République, Joseph Butore.

Le président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, a indiqué que c’est une perte de voir une place comme celle-là qui est inexploitée pendant une si grande période, tout en suggérant qu’il y ait un autre immeuble plus costaud que l’ancien car cette place est un miroir de la capitale économique Bujumbura.

En outre, l’ancien marché central était une sorte de poumon économique pour la ville, pourquoi pas pour le pays, d’autant plus qu’il regorgeait de plus de 7.000 commerçants reconnus et probablement d’autres qui sous louaient des stands et qui n’étaient pas connus de la mairie.

Le deuxième vice-président de la République a répondu aux parlementaires que le gouvernement attend toujours d’éventuels preneurs mais que jusqu’à présent, ceux qui contactent le gouvernement veulent acheter cette place alors que le gouvernement ne la vend pays.

Aux yeux de l’observatoire de lutte contre la corruption, cela ne se comprend pas qu’une telle place ne puisse trouver de preneurs pendant si longtemps. A son avis, il doit y avoir des spéculations sectaires qui n’ont pas encore été satisfaites. Cet argument est partagé par une certaine opinion qui rappelle qu’un dignitaire de ce régime a déclaré un jour que le marché a pris feu sur la volonté divine.

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