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Un cadre du SNR campe près des réfugiés burundais en Tanzanie pour mieux les épier


L’exécution du plan d’intimidation des réfugiés burundais vivant en Tanzanie afin de les acculer à rentrer pour relégitimer le système CNDD-FDD s’accélère.

Le fameux Service national des renseignements, SNR, vient en effet de dépêcher un de ses cadres en Tanzanie à cet effet. Ce dernier a déjà planté sa tente à l’entrée du camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie.

Mais les réfugiés dont il surveille le mouvement, de très près, l’ont démasqué et reconnu.

Cette taupe de la police présidentielle est prénommée Alexis et vit depuis quelques jours à quelques mètres du camp et jase de temps et temps avec les policiers tanzaniens qui surveillent le camp.

Selon des témoignages concordants, l’espion venu de Bujumbura est aussi « un ancien rebelle des forces nationales de libération (Fnl) » qui a tourné casaque en carburant pour le système CNDD-FDD.

Conscient de la délicatesse de sa mission, il ne cesse de dissimuler son visage. En vain. « Quand il est en public, il cache son visage sous un képi mais il est trop tard puisqu’il a été dévisagé par un réfugié qui le connaissait depuis longtemps », témoigne un réfugié burundais.

Aussitôt démasqué, Alexis a alors personnellement affirmé qu’il est en mission de travail dans ce pays pour le compte de la police présidentielle.

Selon les réfugiés burundais de Nduta, il serait à l’origine de plusieurs cas de disparition des réfugiés qui s’observent depuis quelques temps.

D’aucuns s’inquiètent au vu de la manière dont il dont il se meut dans la population tanzanienne ou côtoie les agents des services des renseignements tanzaniens sur leurs positions comme aux cabarets.

Tout semble indiquer qu’il jouit de la complicité de la police tanzanienne.

Le SNR lui a certainement confié la mission de traquer les réfugiés burundais pour les contraindre à rentrer de force.

Il est à rappeler que les autorités tanzanienne et burundaise se sont déjà accordées sur le principe de rapatrier, de gré ou de force, tous les réfugiés burundais vivant en Tanzanie.

Le HRC et plusieurs ONG ont dénoncé cet accord qui viole les conventions internationales sur les réfugiés dans le monde.

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