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Une solidarité forcée: COSSESSONA une entité qui rackette les "petits" fonctionnaires pour


Le régime de Gitega devient très créatif. Face aux problemes de tresorerie, il invente des entités fantoches pour racketter les petits fonctionnaires enfin de renflouer ses coffres.

Une de ces entités qui rackettent les "petits" fonctionnaires pour alimenter les caisses de l'Etat est la coalition des syndicats COSSESSONA. Cette coalition vient de forcer tous les enseignant du pays de contribuer une somme de 500 francs burundais pour une initiative de «solidarité nationale » aux enseignants démunis.

Cette solidarité est désormais obligatoire. Les enseignants qui s'y opposent sont entrain d'être arrêtés par la police burundaise sur instructions de la COSSESSONA. Il est claire qu'une coalition qui détient les pouvoir de faire arrêter qui elle veut n'est pas loin des sphères du pouvoir.

La dernière victime de cette coalition orchestrée par le régime de Gitega est un certain Gérard Niyongabo qui vient d'être interpellé ce 9 janvier par le commissaire communal à Fota, dans la commune de Ndava en province de Mwaro au centre du Burundi.

Le mandat d’arrêt de ce responsable national du syndicat SEPEDUC aurait été émis sur plainte du président de la coalition syndicale COSSESSONA.

Des témoins qui se sont confiés à SOS Media, un groupe des journalistes indépendants affirment M.Niyongabo a été arrêté alors qu’il dispensait des cours au Lycée communal de Fota. Il est détenu au cachot de la police locale. «Le commissaire local avait un mandat d’arrêt sur plainte déposée par Victor Ndabaniwe, président de la coalition COSSESSONA(Coalition Spéciale des Syndicats des Enseignants pour la Solidarité Nationale) », ont-ils affirmé. Gérard Niyongabo est accusée par cette coalition qui roule pour le pouvoir de Gitega de s'être opposé à la retenue de 500 francs burundais sur le compte de chaque enseignant. Comme le rapporte SOS Media, un autre responsable syndical du nom d'Antoine Manuma, président du syndicat SYGEPEBU( Syndicat Général du Personnel de l’Enseignement du Burundi) a été arrêté en province de Rutana (sud-est du Burundi) par le responsable local du SNR (Service National des Renseignements). Il est aussi accusé de refuser cette contribution forcée. Selon les chiffres de la Banque Mondiale, à lui seul, le cycle primaire comptait plus de 51,000 enseignants en 2018. En comptant ceux du cycle secondaire, on se rend facilement compte des sommes qu'espère récolter le régime de Gitega.

Ainsi les contributions forcées deviennent un mode d'alimenter les caisses d'un régime abandonnée par les bailleurs de fond qui jusqu'en 2015 finançaient plus de 65% du budget de l'etat. Le régime dictatorial de Gitega a utilisé le même méthode pour la collecte des fonds pour financer les prochaines élections. Il avait institué une contribution forcée dont tout burundais, élèves inclus devait s'acquitter.

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