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Le Burundi toise le Parlement européen, ce «Club de petits ».


Après l’adoption, jeudi, d’une résolution sur le Burundi, les caciques du régime se lâchent, s’en prennent au Parlement européen en l’accusant de «confondre les périodes».

Le Parlement européen pense que «le Burundi est encore une des colonies européennes », a déclaré sur Twitter Willy Nyamitwe, Conseiller Principal du Président burundais, Pierre Nkurunziza.

Willy Nyamitwe pousse son outrecuidance encore plus loin en déclarant qu’il n’y a plus personne pour croire encore «aux résolutions de ce Club de petits contre des pays souverains NON-MEMBRES de l’Union Européenne»!

Le Parlement européen a adopté, jeudi, une résolution d'urgence sur le Burundi. Cette dernière inclut des appels à la libération des journalistes d’IWACU et la protection de la liberté de la presse.

Cette résolution européenne « condamne fermement les restrictions actuelles à la liberté d’expression au Burundi, y compris les restrictions plus larges aux libertés publiques, ainsi que les violations des droits de l’homme à grande échelle, les intimidations et arrestations arbitraires de journalistes et les interdictions de diffusion qui ont accentué le climat de peur parmi les médias burundais, renforcé les entraves à l’information et empêché une couverture médiatique adéquate, notamment dans la perspective des élections de 2020 ».

Le Parlement européen se dit, en outre, «profondément préoccupé par la situation des droits de l’homme au Burundi, qui compromet toute initiative en faveur de la réconciliation, de la paix et de la justice, et en particulier par la persistance des arrestations arbitraires et des exécutions extrajudiciaires».

Il condamne vivement «la détérioration continue de la situation des droits de l’homme dans le pays, notamment à l’égard des partisans réels ou supposés de l’opposition, et notamment des Burundais de retour de l’étranger; rappelle que le Burundi est lié par la clause relative aux droits de l’homme de l’accord de Cotonou; exhorte les autorités burundaises à renverser immédiatement la tendance actuelle qui conduit à des violations et à respecter les obligations du pays en matière de droits de l’homme, y compris celles consacrées par la charte africaine des droits de l’homme». 


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