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Le Burundi redoute encore un complot de l’Occident


Pierre Nkurunziza serre la main de chancelière allemande Angela Merkel

A la veille des autres élections truquées d’avance et prévues dès mai prochain, le gouvernement burundais crie encore au complot ourdit une fois de plus par l’Occident.

«L’Occident ne désarme point. Deux caisses de résonance à savoir Carina Tertsakian et Lane Hartill (qui ont été utilisés dans le passé à travers HRW) viennent de lancer une autre organisation l’IDHB pour poursuivre la campagne de mensonges contre le Burundi», a déclaré via twitter Willy Nyamitwe, conseiller principal du président burundais, Pierre Nkurunziza.

« C’est sans effet »

Dans son premier rapport d’enquête sur le Burundi publié avant-hier, l’IDHB a promis de «révéler les causes des violations des droits humains, en vue d’établir une base de données précises et fiables qui aidera à rendre justice aux Burundais et à trouver une solution à la crise des droits humains en cours ».

Elle a indiqué, en outre, que « ses enquêtes portent sur les violations des droits humains commises par le gouvernement burundais, ainsi que sur les abus perpétrés par des groupes d’opposition armés ». Pour Willy Nyamitwe, tout cela sera « sans effet ».

Le rapport de cette ONG met en lumière les récentes violations des droits humains enregistrées au Burundi.

Il décrit des attaques persistantes contre des membres du principal parti d’opposition, Congrès National pour la Liberté (CNL), en se concentrant sur certains des cas dans lesquels des membres du CNL ont été battus à mort par des membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure.

Il révèle également des enterrements secrets de victimes de meurtres non identifiées dans certaines provinces.

Selon IDHB, les tendances ont changé depuis le début de la crise politique et des droits humains au Burundi en 2015. « De graves violations des droits humains se sont poursuivies en 2019, mais ont souvent été cachées et rapidement dissimulées, rendant difficile l’établissement des circonstances dans lesquelles elles se sont produites ».

«Une surveillance intense a semé la peur parmi la population, ce qui rend presque impossible de mener des enquêtes approfondies au Burundi sans mettre en danger les témoins. Il en résulte une impunité bien établie pour les auteurs de violations, ainsi qu’une désillusion et un désespoir pour les victimes et leurs familles».

L’IDHB exhorte le gouvernement burundais et le parti au pouvoir, ainsi que le CNL, à empêcher une escalade des violations des droits humains et à désamorcer les tensions politiques dans la période préélectorale. 

«Les gouvernements étrangers et d’autres acteurs internationaux ont une fenêtre d’opportunité étroite pour intensifier leur engagement avec le gouvernement burundais, afin d’empêcher que la crise des droits ne se perpétue», conclut l’organisation. 


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