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Acte 2 du tripatouillage du processus électoral: CNDD-FDD fait mains basses sur les bureaux de vote


Agents de la commission électorale nationale indépendante (CENI)

Acte 2 du tripatouillage du processus électoral: le CNDD-FDD fait mains basses sur les bureaux de vote dans tout le pays.

Après la constitution d’un vrai-faux fichier électoral qui donne une avance d’un million de voix (fantômes) au parti au pouvoir (CNDD-FDD), la Commission électorale nationale indépendante (CENI), outil programmé du parti présidentiel, en rajoute une couche.


Tous les bureaux de vote à l’échelle communale sont squattés, contrôlés d’une main de fer par des militants du CNDD-FDD.


Dans la commune de Songa, province Bururi, Jean de Dieu Nshimirimana, président de la Commission électorale communale indépendante (CECI) été arrêté lundi sur ordre de l’administrateur communal, Dorothée Niyongere, pour avoir refusé de défaire les listes des membres des bureaux de vote.


Les autorités provinciales et communales lui avaient intimé l’ordre d’intégrer les militants du parti CNDD-FDD. Ce militant du CNDD-FDD est resté intraitable jusqu’au bout. Il en paie le prix.


Les citoyens plus crédules croient encore que cet incident n’est qu’un acte isolé. Que nenni. C’est plutôt le signe visible de l’Iceberg.


Le tripatouillage du processus électoral de 2020 est à son acte 2.

Certains acteurs l’ont déjà vu et compris. Le parti UPRONA est de ceux qui en ont ras-le-bol.


Son porte-parole, Olivier Nkurunziza, vient de demander à la commission nationale électorale indépendante de «faciliter l’intégration de tous les visages dans les bureaux de vote».


Il reproche ouvertement à la CENI d’avoir «largement accordé au Cndd-Fdd la majorité de membres des centres de vote».


«Les commissions électorales communales Indépendantes (Ceci) ont sorti la liste des personnes retenues comme agents des bureaux de vote et le gros des personnes retenues sont des militants du parti au pouvoir et la société civile satellite du parti CDD-FDD», a-t-il déclaré.


«L’inclusion des représentants de toutes les formations politiques en compétition est impérative pour la transparence des élections», a-t-il ajouté.


Ainsi, Olivier Nkurunziza emboîte le pas, à Gaston Sindimwo, actuel premier vice-président du Burundi et candidat de l’Uprona à l’élection présidentielle du 20 mai. Il dénonce aussi le laxisme outrecuidant d’une CENI manifestement complice du plan de hold-up électoral savamment ourdi par le CNDD-FDD.

Gaston Sindimwo fustige aussi le double égarement de la CENI et du parti au pouvoir.


Dans un meeting récemment organisé dans les provinces de Kirundo et de Makamba, il s’en est pris à la Ceni, l'accusant de «rester silencieuse face au comportement de certains Upronistes qui battent campagne aux côtés du parti au pouvoir».


Gaston Sindimwo faisait allusion à Isidore Mbayahaga, un militant du CNDD-FDD avec une casquette de l’UPRONA.


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