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  • burundidaily

Alerte du parti CNL sur un plan de putsch postélectoral ourdi par le CNDD-FDD en déconfiture


Généraux Prime Niyongabo et Evariste Ndayishimiye avec leurs épouses le jour de mariage de Prime Niyongabo

Le parti CNL (Congrès national pour la liberté) vient d’alerter l’opinion nationale et internationale sur un désastreux plan de putsch postélectoral ourdi par le CNDD-FDD dans l’hypothèse, quasi certaine, d’un total fiasco à l’issue de la présidentielle du 20 mai.


Selon Aimé Magera, bras droit du leader du CNL, Agathon Rwasa, le CNDD-FDD a déjà pris la mesure de la démesure de sa défaite pour l’élection présidentielle qui, selon toute logique, sera gagnée haut la main par Agathon Rwasa.


Il s’agit d’un plan «en deux étapes ourdi par le service des renseignements burundais (SNR), l'état-major de l'armée, le parti Cndd-Fdd et l'administration visant à proclamer de faux résultats en leur faveur, après le vote du 20 mai», a-t-il lancé mardi via les réseaux sociaux.


Le schéma est simple : proclamation de la fausse victoire du CNDD-FDD, contestation des résultats par Agathon Rwasa suivie de sa persécution voire son assassinat. Le climat est si tendu que le régime CNDD-FDD a déjà mis en place un Comité de salut national pour gérer cette crise née de la honteuse déconfiture du CNDD-FDD à l’issue de l’élection présidentielle.


«Une réunion s'est tenue fin de la semaine passée et ces comploteurs, se rendant compte qu’Agathon Rwasa et son parti CNL contesteront le holdup électoral, ils se sont convenus de mettre en place un comité de "Salut national" qui sera géré dans les enceintes de l'Etat-major et piloté par l'actuel chef d'Etat-major le Général Niyongabo Prime, assisté par les généraux Silas Ntigurirwa et Etienne Ntakarutimana », a déclaré Aimé Magera.


Grosso modo, il s’agit d’un plan conçu en trois étapes que voici:

(i) cerner Agathon Rwasa dès le jour du vote pour l'empêcher de se mettre à l'abri et, au besoin, l'éliminer physiquement. Ils lanceront ensuite à l'opinion que ce sont les Tutsi et les européens qui sont responsables de ce forfait;

(ii) instaurer un couvre-feu sur tout le territoire national afin de contenir d'éventuel soulèvement populaire, jusqu'au moment où ils estimeront que la situation est bien maîtrisée et bien sous leur contrôle et

(iii) demander à Pierre Kazihise, président de l'actuelle Ceni inféodée au pouvoir de proclamer Ndayishimiye Evariste comme vainqueur des élections.


«Au cours de cette réunion, il a été décidé de renforcer la sécurité de Kazihise le plus tôt possible».


Aimé Magera exhorte «toute la population burundaise à rester bien mobilisée ». « Le pouvoir vous appartient, ce sont vos voix qu'ils auront subtilisées et il vous incombe à veiller, protéger et réclamer votre victoire ».


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