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Au Burundi, la haine a un visage: Kenny Claude Nduwimana un mobilisateur bien protégé du Hutu Power


Claude Kenny Nduwimana, né en 1987 à Ngoma, commune Murwi à Cibitoke, il se décrit comme journaliste indépendant et directeur du journal IZUBA

Ses menaces sont terrifiants et ses propos déshumanisants envers les tutsis sont épouventablement haineux. Ses menaces et propos déshumanisants sont livrés d'une voix très assurée. Une voix d'un homme qui sait qu'il a le poids du pouvoir et du système CNDD-FDD derrière lui. Un homme qui sait qu'il peut menacer, intimider et déshumaniser les tutsis en toute impunité.


Les propos de Kenny Claude Nduwimana sont effrayants pour ceux qui connaissent la violence politico-éthnique qui afflige le Burundi depuis son indépendance. Ses propos sont d'une animosité vurlente envers les tustis à qui il cole tous les maux du pays depuis la fondation du Royaume du Burundi.


Il affirme que les tutsis ne sont en aucun des Burundais. Il situe leur origine dans les plateaux Ethiopiens, et les qualifient de chiens qui se nourrissent du sang des hutus. Pour lui, aucun tutsi n'est bon. Encore moins pour lui, aucun tutsi ne mérite le privilège d'être ami des hutus qu'il qualifie de peuple de Dieu. Il n'est pas seul à produire des audios menaçants ou déshumanisants envers les tutsis. D'autres audios des sympathisants zélés et des membres du CNDD-FDD circulent tout le temps sur les réseaux sociaux mais la particularité de ceux de Kenny Claude Nduwimana est la virulence de sa haine et sa conviction de la suprematie de la "race hutue". Il est évidemment un adepte de l'idéologie du Hutu Power qu'il affirme s'étre impreignée lors de ses années passées dans la rebellion du PALIPEHUTU.


Ce qui est évident, Kenny Claude Nduwimana est protégé par les autorités. Pour preuves, le président du Conseil de Communication a eu peur de prendre des mesures contre ce pseudo journaliste préferrant ménacer le patron du journal IWACU qui avait écrit une lettre ouverte pour alerter l'opionion sur les propos atroces de Kenny Claude Nduwimana.


Il le confirme d'ailleurs dans ses audios. Kenny Claude Nduwimana affirme être membre d'un groupe whatsApp dans lequel des autorités sont des abonnés reguliers. On l'entend donner des recommandations et souvent des ordres à ces mêmes autorités. Il semble d'ailleurs que ses dernières sorties médiatiques ont beaucoup car ces autorités qu'il cotoie dans le même groupe whatsApp auraient pris l'initiative de payer un salaire et des équipments informatiques pour lui permettre de continuer de produire et faire circuler sa propagande haineuse. C'est selon toujours ses audios qu'on apprend toutes ses informations.


La Commisssion Verité et Réconciliation(CVR) dirigée par un autre adepte de l'idéologie du Hutu Power, le fameux Pierre Claver Ndayicariye avait fait ce sulfureux journaliste Kenny Claude Nduwimana un de ses piliers de sa communication. Rien d'étonnant donc que ceux qui de ressemblent s'assemblent. Pierre Claver Ndayicariye qui a fait de la CVR un instrument de la négation de la souffrance des tutsi au profit de la validation de la souffrance des hutus, ne pouvait ne pas s'appuyer sur ce propagandiste et mobilisateur du Hutu Power. Malgré que ce Kenny Claude Nduwimana soit connu des autorités, la police, le pouvoir judiciaire et les autorités semblent n'avoir d'yeux que pour les personnalités de l'opposition et surtout de l'éthnie tutsie qu'ils emprisonnent en les accusant de «discours violents».


Un exemple éloquant est celui de Cathy Kezimana qui a été emprisonnée après avoir prononcé un discours politique lors de sa campagne pour les élections législatives au cours duquel elle a accusé le parti au pouvoir de tuer, exiler et malmener les membres de l'opposition. Elle a également accusé les autorités locales, y compris l'administrateur communal, d'incompétence. Rien que pour ces propos pourtant non haineux, elle s'est facilement retrouvée en prison avant d'être libérée après les élections. Un autre exemple est celui d'une mployée de la mairie de Bujumbura, Gloriose Karerwa Kamikazi qui a été arrêtée et emprisonnée pour avoir envoyé par WhatsApp à un collègue de service (sans savoir qu’il le diffuserait largement), un élément sonore où elle y critiquait les membres de l’association Intwari – constituée de personnalités œuvrant dans l’administration publique – qui sont des Hutues, en les comparant à des oiseaux appelés inkware en train de gravir une montagne.


Le Service national des renseignements l’a arrêté et le ministère public a considéré qu’elle manifestait ainsi de la haine envers une partie de l’ethnie hutue et qu’il était déshumanisant de comparer des personnes avec des animaux.


Elle a été condamnée par la justice à trois ans de prison et un million de Fbu de dommages et intérêts à chacune des 600 membres de l’association pour « aversion raciale », « imputation dommageable et injure » et outrage à fonctionnaire.


Kenny Claude Nduwimana lui continue de se la couler douce et faire circuler ses propos épouventablement haineux. Ses propros reprennent presque textuellement les recommandations figurent dans « les 10 commandements du Hutu » publiés en décembre 1990 à Kigali par le journal extrémiste hutu Kangura, un texte considéré par les chercheurs comme un prélude au génocide qui fit un million de morts au Rwanda, voisin du Burundi.


Visiblement, Kenny Claude Nduwimana articule une idéologie partagée avec les autres hutus, surtout ceux au pouvoir puisqu’il n'a pas été inquiété malgré la gravité de ces propos haineux envers les tutsis. Pourquoi ce marchant de venin ethnique est-il protégé par les autorités



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