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Burundi/Coronavirus : le mutisme du Président Pierre Nkurunziza est pour le moins sidérant



Alors que le monde entier est en alerte maximale face à la tragique évolution de la pandémie du Coronavirus, le président burundais, Pierre Nkurunziza se mire dans sa tour d’ivoire.


Jusqu’ici, les Burundais n’ont eu de lui aucune déclaration officielle les mettant en garde contre ce fléau mondiale.


Jusqu'au 30 mars 2020, seul le jeune Ministre de la Santé, Thaddée Ndikumana, multiplie les déclarations pour sur cette maladie tout en se félicitant de ce qu’elle ne soit pas encore déclarée dans le pays. Maintenant que des cas confirmés viennent d'être signalés au pays, le président Pierre Nkurunziza sortira t-il de son mutisme pour rassurer les burundais?


Avide de mandats, le Président Pierre Nkurunziza en fin de mandat porte déjà, sans doute, le deuil d’un fauteuil présidentiel auquel il s’était incrusté depuis 2005. En restant dans ce silence qui fait peur, peut-être montre t-il qu'il est démissionnaire et que les résponsabilités de chef d'État ne lui incombent plus.


Son silence assourdissant devient de plus en plus pesant. Pourtant sous d’autres cieux, bien d’autres Chefs d’Etat ont circonstanciellement adressé leur message au peuple dont ils sont guides.


A ce sujet, Pierre Nkurunziza reste bouche bée. En lieu et place du Président de la République, c’est le Maire de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, qui fait le tour des quartiers pour appeler les citadins au respect des mesures d’hygiène annoncées.

Il multiplie des réunions à l’intention des administratifs locaux et autres chefs de services publics.


Il vient de faire le tour des écoles publiques et privées pour parle de Coronavirus.

Il s’est fait le messager du Ministre de la santé et chaque fois rappelle les mesures pour se protéger contre la pandémie du coronavirus. Chaque place publique doit disposer dans l’urgence des points d’eau et du savon pour se laver les mains.


Mais en sus de ces mesures d’hygiène, d’aucuns estiment que les autorités devraient plutôt mobiliser la population à éviter des lieux publics et des rassemblements de gens car, ils constituent le moyen le plus évident et plus dangéreux de contamination.


Des experts s'accordent sur le fait que le Burundi comme les autres pays pauvres ne peuvent pas instaurer un système de confinement de la population à domicile. Empecher les rassemblements de gens constitue le seul moyen viable d'éviter des contaminations à grande échelle.


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