top of page
  • burundidaily

Campagne électorale : l’intolérance politique frôle le paroxysme



A cinq jours de la fin de la campagne électorale pour les trois premiers scrutins fixés au 20 mai prochain, le Congrès national pour la liberté (CNL), principal parti de l’opposition, se dit indigné face à l’intensité de la persécution de ses militants.


Selon des témoignages concordants des leaders locaux du CNL, chaque jour a son lot de militants arrêtés, emprisonnés ou portés disparus.


Le récent coup de filet est renseigné en commune Burambi de la province de Rumonge, au Sud-ouest du Burundi, où 4 militants du Cnl ont été transférés le 10 mai au cachot du commissariat provincial de Rumonge, après une semaine de détention au cachot de Murago, dans la commune de Burambi.


Ils sont accusés de «fraude électorale» par un membre de la commission chargée des élections. En deux semaines, au moins 27 militants du parti CNL ont été mis au noir dans la province de Rumonge.

La même traque des pro-Rwasa est renseignée dans le nord du Burundi.


En commune Ruhororo de la province Ngozi, au moins 10 militants du parti CNL ont été arrêtés par des policiers accompagnés de jeunes Imbonerakure le week-end dernier. Ils sont accusés de « recruter les membres du Cndd-Fdd par force ».


Selon des voisins et proches, ils ont été cueillis chacun à leur domicile la nuit, vers 2 heures du matin.


Selon le décompte non encore exhaustif, au moins trois militants du CNL de cette formation politique ont été tués dès le début de la campagne alors que plus de 200 personnes autres ont été arrêtées.

Le CNL reste écœuré face à la persécution dont il est visiblement victime. D’après Térence Manirambona, la police burundaise est partisane et travaille pour le compte du parti au pouvoir au lieu d'être neutre comme l'exige la constitution.


«L’essentiel des militants interpellés et arrêtés sont des candidats aux élections législatives, sénatoriales, communale et collinaires», a-t-il ajouté avant d’ajouter que «le traitement illégal des compétiteurs dans cette course illégale ».



bottom of page