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COVID 19 : Faut prier pour le Burundi


Alors que la maladie à Coronavirus s’est déjà propagée en Afrique de l’est et dans plusieurs voisins directs du Burundi, ce pays aura visiblement du mal à y faire face, dans l’hypothèse d’un scénario catastrophe.

Alors que les décisions prises par le minstère de la santé publique témoignaient d'une volonté ferme de controler la nouvelle maladie, il y a déjà, malheureusement, des signes avant-coureurs d'une inaptitude technique doublée d’une malhonnêteté viscérale des autorités burundaises.

Le cas d’une jeune femme française prestant à l’Ecole française de Bujumbura et ayant été en contact avec un Burundais testé positif au COVID-19 lors d’un séjour au Rwanda l’illustre suffisamment.

La jeune femme a, illico, alerté l’école et l’ambassade de France au Burundi. C’est ainsi que l’Ecole française a annoncé la fermeture de ses classes et bureaux dès mardi et la française est restée confinée chez elle à Bujumbura. Au lieu de dépêcher une équipe technique pour un test expresse, les autorités sont montées sur le créneau pour annoncer à la ville et au monde que tout baigne chez Pierre Nkurunziza.

Pas de panique, situation sous contrôle. Mais sur pression occidentale et grâce à un don inattendu d’un appareil dit « PCR temp réel MyGo Pro » permettant d’augmenter « la capacité du diagnostic en temps réel pour le laboratoire national de santé publique », une équipe technique du Ministère en charge de la santé a soumis la française et sa co-locatrice à un test.

Les résultats sont encore attendus. Mais la présence d’une porteuse suspecte a suscité une grosse frayeur à Bujumbura.

Elle a aussi ravivé un débat sur les conditions de confinement à l’hôtel Méridien de Bujumbura, des passagers en provenance des pays ayant déjà déclaré la présence du COVID-19.

Ils sont déjà environ 60. Le Burundi sera beintôt dans l’incapacité de supporter leur prise en charge au niveau logistique. Jusqu’ici, c’est la Banque Mondiale qui les nourrit et paie leur hébergement.

Dans l’hypothèse d’un sevrage en catastrophe, le Burundi serait incapable de mettre en quarantaine des passagers venus d’Europe ou d’ailleurs et se retrouverait en quarantaine lui-même car privé de toute visite.


La récente histoire de Burundais rentrés du Rwanda et accueillis sans façon par une armada de policiers au nord du Burundi a également prouvé l’incapacité du pays à faire face à une vaste crise liée au COVID-19. En effet, des décisions sont prises par plusieurs pôles du pouvoir sans coordination, ce qui témoigne d'une panique et inaptitude gortesques!

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