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Covid-19 : La Banque Mondiale décaisse près de 2 millions de dollars pour réduire le prix du savon


Des enfants lavent leurs mains

Le réalisme paie à tout prix : Peu après la décision du nouveau Président burundais, Evariste Ndayishimiye, de réduire à moitié le prix du savon afin de le mettre à la portée de tous, la Banque Mondiale met la main à la poche pour participer à cette campagne de vulgarisation du savon en vue de barrer la route à la pandémie de Covid-19.


Ainsi, cette Institution de Breton-Woods, va-t-elle contribuer à la réduction du prix du savon sur tout le territoire burundais à hauteur de 1.6 millions de dollars.


«La Banque Mondiale finance 1.6 millions de dollars pour contribuer à la réduction du prix du savon sur tout le territoire», a déclaré jeudi sur son compte twitter, Véronique Kabongo, Représentante de la BM au Burundi.


Cette participation à la réduction du prix du savon a été baptisée «opération BlueSoap», a ajouté Véronique Kabongo.


Mercredi, le nouveau Président burundais, Evariste Ndayishimiye, a promis de réduire le prix du savon sur tout le territoire pour permettre aux Burundais de s’astreindre aux mesures d’hygiène édictées par le gouvernement pour combattre la pandémie de Covid-19, notamment le lavage des mains.


«Pour combattre le coronavirus, le prix du savon sera réduit de moitié de même que celui de l’eau dans les grandes agglomérations urbaines», a déclaré mercredi le président burundais, Evariste Ndayishimiye à l’occasion de la commémoration du 58ème anniversaire de l’indépendance.


Actuellement, le prix du savon dans le pays oscille entre 0.5 et 1 dollar. Il est jugé hors portée pour une bonne partie des Burundais.


Aujourd'hui, d'après les données de l'Institut des Statistiques et d'Etudes Economiques du Burundi (ISTEEBU, la majorité des Burundais (près de 70 %) vivent en dessous du seuil de pauvreté (moins d'1 USD par jour).


Le 1er cas de Covid-19 a été déclaré le 1er avril dernier au Burundi.


Jusqu’au 18 juin, les cas officiellement déclarés positifs étaient au nombre de 170 dont un seul décès.


Mais plusieurs médicales ont toujours alerté l’opinion sur la multiplication des malades et des décès avec des symptômes de la Covid 19.


Même l’ex-Président, Pierre Nkurunziza, officiellement décédé suite à « un arrêt cardiaque » le 8 juin dernier, serait mort de cette maladie alors qu’il ne cessait de nier sa présence dans le pays, arguant que l’air du Burundi est «purifié par Dieu».

Fin mai, son épouse Denise Nkurunziza a été évacuée à Nairobi pour des problèmes respiratoires et a été testée positive à la Covid 19.



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