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Covid 19 : Ndayishimiye casse l’omerta et prend le taureau par les cornes



Alors que la Covid-19 fait des ravages au Burundi depuis des mois sur fond d’indifférence absurde des autorités, le mystère qui entoure cette pandémie disparait avec celui qui l’aura entretenu à ses dépens, à savoir, le Président défunt Pierre Nkurunziza.


Son successeur Evariste Ndayishimiye vient en effet de casser l’omerta en avouant que cette pandémie est, en réalité, l’ennemi public numéro un des Burundais.

C’est ainsi qu’il vient de faire de la lutte contre le coronavirus l’une de ses priorités.


«A partir de ce 1er juillet, les tests seront gratuits, le prix du savon sera réduit de moitié de même que l’eau dans les grandes agglomérations », a déclaré le général Evariste Ndayishimiye.


«Toute personne qui refusera de se faire tester sera considérée comme un sorcier et sera sévèrement punie».


Un centre de dépistage de cette maladie sera désormais ouvert dans chaque province du Burundi et les cas suspects seront immédiatement acheminés, de gré ou de force.


«Toutes les dépenses liées à cette pandémie seront subventionnées par l’Etat».


Jusqu’au 18 juin, les cas de Covid 19 officiellement déclaré étaient au nombre de 170 dont un seul décès.


Mais plusieurs médicales ont toujours alerté l’opinion sur la multiplication des malades et des décès avec des symptômes de la Covid 19.


Même l’ex-Président, Pierre Nkurunziza, officiellement décédé suite à un arrêt cardiaque le 8 juin dernier serait mort de cette maladie alors qu’il ne cessait de nier sa présence dans le pays, arguant que l’air du Burundi est « purifié par Dieu ».

Fin mai, son épouse Denise Nkurunziza a été évacuée à Nairobi pour des problèmes respiratoires et a été testée positive à la Covid 19.


« J’étais plus malade que lui », a-t-elle témoigné à son retour après la mort de son époux, Pierre Nkurunziza.


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