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Déboutées en 1ère instance, 5 associations burundaises radiées se pourvoient en appel à l'EAC


Déboutées en première instance, cinq associations burundaises injustement radiées se pourvoient en appel à la Cour de l’EAC. Cinq associations burundaises de la société civile qui ont été injustement radiées par le régime de Pierre Nkurunziza se pourvoient en appel à la Cour de l’EAC. Fin 2019, la première instance de cette même cour de justice de la Communauté Est-Africaine avait donné raison au gouvernement burundais qui, en 2016, a pris la décision de les radier. 5 organisations de la société civile en 2016. Ces dernières jugent bon d’interjeter appel, arguant que le Burundi a violé les lois nationales et celles de l’EAC. Le régime en place leur a accusé d’avoir pris part au “soulèvement populaire” en 2015. «Le premier juge n’a pas bien analysé le fond de l’affaire. Il ne nous a même pas donné le temps suffisant pour nous expliquer. L’avocat du gouvernement a indiqué que nos organisations n’ont pas été liquidées. Ce qui est archi-faux car, nous considérant comme une personne morale, le ministre Pascal Barandagiye nous a assassinées et enterrées et nos comptes bancaires ont été saisis », fait savoir Maître Vital Nshimirimana, un des leaders de ces organisations. L’hyper zélé Ministre de l’Intérieur Pascal Barandagiye les a accusées « d’avoir pris part au soulèvement populaire en 2015, de continuer à travailler en clandestinité et d’avoir terni l’image du Burundi ». Il est à rappeler que l’EAC est pilotée par Libérat Mpfumukeko, un inconditionnel du président burundais Pierre Nkurunziza dont ces associations ont énergiquement contesté le 3ème mandat. Il aurait pesé de tout son poids dans la balance et influencé le jugement rendu en première instance. « La mesure du ministre burundais ne passe pas outre les dispositions légales internes. Elle ne viole pas non plus le traité de l’EAC » tel est le contenu du prononcé du siège de première instance de la Cour de l’EAC. Les cinq organisations de la société civile et de défense des droits de l’homme bannies par les autorités burundaises en 2016 sont les suivantes : FORSC( Forum pour le Renforcement de la Société Civile), FOCODE( Forum pour la Conscience et le Développement), ACAT( Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture), APRODH( Association Burundaise pour la Protection des Droits Humains et des Personnes Détenues) et RCP( Réseau des Citoyens Probes) .

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