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Francophonie: Gitega veut quitter la « case sanctions »


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A peine en fonction, les nouvelles autorités burundaises veulent s’ouvrir au monde et retrouver la cour des grands que Pierre Nkurunziza avait en horreur.

C’est précisément dans ce cadre qu’elles viennent de demander au Conseil permanent de la francophonie(CPF) de «lever toutes les mesures de restrictions prises contre le Burundi ».


«Ma délégation saisit l’opportunité de cette 110ème session du CPF (Conseil permanent de la francophonie) pour demander formellement à ce Conseil, au nom du gouvernement burundais, d’étudier la possibilité de lever toutes les mesures de restrictions prises contre le Burundi », a déclaré mercredi soir Ernest Niyokindi, ambassadeur du Burundi à Paris.


Le diplomate burundais a fait cette déclaration à l’occasion de la 110ème session du Conseil Permanent de la Francophonie.


«Le gouvernement investi à la suite des élections du 20 mai 2020 a choisi de travailler main dans la main avec la Francophonie», a ajouté l’ambassadeur Ernest Niyokindi.


Parmi les mesures dont Gitega demande la levée figure la résolution de suspension de la coopération multilatérale avec le Burundi adoptée le 7 juillet 2016.


En juillet 2016, le conseil permanent de la Francophonie avait décidé de suspendre temporairement la coopération multilatérale francophone «en faveur du Burundi» en raison de la crise politique et sécuritaire en cours et des violations graves et continues des droits de l’homme qui ont été commises.

Fin avril 2015, le Burundi a plongé dans une crise, émaillée de violences, suite à la décision de l’ancien Président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat jugé illégal.

Vainqueur de l’élection présidentielle du 20 mai dernier, le général Evariste Ndayishimiye a anticipativement prêté serment le 18 juin après le décès inopiné de Pierre Nkurunziza (8 juin) dont le mandat devait prendre fin le 20 août.

Le nouveau président a nommé son gouvernement le 30 juin et a présidé son premier conseil des ministres le 8 juillet, un mois après le décès de son prédécesseur.

A l’occasion de son investiture, le nouveau président burundais s’est engagé à « renforcer les relations entre le Burundi et les autres pays et entre le Burundi et les organisations internationales ».


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