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L’armée burundaise en terre congolaise pour tuer dans l’œuf la velléité rebelle de RED-TABARA


L’armée burundaise en terre congolaise pour tuer dans l’œuf la velléité rebelle de RED-TABARA.

C’est officiel. Des militaires burundais, doublés par des Imbonerakure (leurs auxiliaires non officiels) sont entrés en République démocratique du Congo, RDC, pour y traquer et neutraliser des rebelles burundais du mouvement RED-TABARA (Résistance pour la restauration d’un Etat de droit) qui, estime Gitega, s’apprêteraient à perturber les prochaines élections au Burundi.


C’est la société civile congolaise qui, la première et à partir d’Uvira, a tiré la sonnette d’alarme pour alerter l’opinion sur cette nième incursion de l’armée burundaise en terre congolaise.


Quelque 150 hommes ont traversé le lac Tanganyika au sud d’Uvira, avant de monter dans les chaînes de Mitumba, dans les Hauts Plateaux. Ils seraient déjà aux environs de 500 hommes.


Depuis une dizaine de jours, des hommes en treillis de l’armée burundaise sont donc bien visibles à Uvira à l’est de la RDC.

La population de la province burundaise de Cibitoke a déjà signalé, à maintes reprises, un mouvement inhabituel des soldats burundais vers la République démocratique du Congo.


Ils grouillent dans les Hauts Plateaux au-dessus de la ville d’Uvira.

Ce cocktail de militaires burundais bénéficie d’un appui des combattants du CNRD, un groupe armé dissident des miliciens hutus rwandais des FDLR, de la complicité d’un groupe Maï-maï de Bavira et de celle d’un groupe d’autodéfense Banyamulenge Gumino.


Les autorités burundaises veulent faire capoter le présumé projet du mouvement rebelle burundais, RED-Tabara, déterminé à perturber le processus électoral fixé dans moins d’un mois. « Les Red Tabara, soutenus par le pouvoir rwandais, préparent une perturbation des élections au Burundi. Ils veulent les neutraliser avant que les élections n'aient lieu », a déclaré un des acteurs de la société civile du Minenembwe.


Kinshasa, comme Gitega, se refuse jusqu’ici de commenter ces allégations. Mais officiellement, l’accord de coopération entre les deux pays voisins se limite aux renseignements.


Reste que depuis l’arrivée au pouvoir de Joseph Tshisekedi, la RDC est plus proche de Kigali que de Gitega. Ce qui devrait doucher les espoirs des autorités burundaises qui ont en horreur le président rwandais Paul Kagame.


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