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burundidaily

L'obsession d'une attaque rebelle fait tiquer l'armée et la police à Mwaro


Le fameux Désiré Uwamahoro et sa bande sont à traque de jeunes tutsis

Alors que les provinces burundaises de Bururi et Bujumbura rural sont notoirement infiltrées par plusieurs hommes armés et en treillis militaires, la province de Mwaro vers le centre-est du Burundi est aussi déjà atteinte.

Depuis ce lundi, des hommes armés ont été en effet signalés dans la forêt de Mpotsa de la commune Rusaka. « C'est dans la nuit de vendredi dernier qu'un groupe d'hommes armés a été aperçu dans cette forêt. Il s'y serait introduit en passant par la colline de Bunyange. Des tirs nourris ont été entendus. Mais visiblement aucun dégât humain ni matériel n'est à déplorer maintenant », témoigne un riverain de Mpotsa.

Alertés par des habitants tétanisés, des militaires du camp Mwaro ont vite encerclé la forêt pour tenter de neutraliser l'ennemi.

Pendant ce temps, des agents du Service National des renseignements (SNR) se sont mis à trousser, pour arrêter, des jeunes Tutsis ainsi que des anciens militaires démobilisés, en les accusant de collaborer avec les agresseurs.

Des policiers de l'API (Appui à la protection des institutions) sont également venus porter main forte au SNR pour traquer les collabos présumés.

Au total, au moins dix anciens militaires tutsis (ex-FAB ; Forces armées burundaises) ont été arrêtés. Curieusement, les policiers qui ont mené toutes ces arrestations n'avaient aucun mandat d'arrêt.

Même si la police n'a pas officiellement donné les raisons de toutes ces interpellations, elle a accusé les concernés de collaborer avec un groupe armé qui a été aperçu dans la forêt de Mpotsa depuis vendredi dernier.

Mardi, des militaires du camp Mwaro encerclaient aussi la forêt de Sunzwe où le groupe armé se serait replié. Il sied de rappeler que tout près de la commune Kiganda en province Muramvya, des hommes armés avaient tué un homme et blessé deux autres dans la nuit de samedi à dimanche dernier.

Selon des sources sur place, la colère des policiers est si intense que les personnes arrêtées sont menottées et violentées avant d'être embarqués sans façon et pour une destination inconnue. Comme dans les provinces de Rumonge, Bujumbura rural et Bururi, des jeunes élèves tutsis en vacance sont aussi ciblés.

« Des agents de l'API ont interpellé le retraité Étienne Gahungu et trois jeunes gens. Ils les ont ligotés et embarqués dans un véhicule civil. Aucune explication n'a été fournie », témoignent des habitants de Rusaka, médusés.

L'armée se refuse toujours de commenter ces attaques qui se multiplient dans les quatre coins du pays alors que le nombre de familles endeuillées ne cesse d'augmenter.


Ce qui est évident, à part la peur panique qui se lit sur les visages des agents de sécurité, la chasse aux tutsis (surtout des jeunes et ceux qui sont jugés aptes au combat) a bel et bien commencé.


Il se raconte que les caciques du régime sont entrain d'organiser des simulacres de rébellions dans touts les coins habités majoritairement par les tutsis pour pouvoir en profiter pour éliminer physiquement tous les tutsis jugés capables et aptes au combat.


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