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  • burundidaily

Les virtuoses du crime ne désarment pas au Burundi : huit morts, calcinés en une nuit.



La courbe de la criminalité reste décidément ascendante au Burundi malgré les assurances des nouvelles autorités.


Cette fois, les as du crime semblent avoir mis à jour leur modus operandi : profitant de la lourdeur du sommeil nocturne, ils mettent à feu des ménages entiers, préalablement ciblés.


De l’horreur en grandeur nature. Ainsi, dans les provinces de Bujumbura et de Muyinga, huit personnes ont été retrouvées mortes jeudi, brulées vif dans leurs maisons par des criminels non encore identifiés.


Dans Bujumbura rural, les criminels ont ciblé la maison d’un certain Pascal Ndarwarukanye de la commune Isare. Selon une source policière, des inconnus ont mis le feu sur sa maison située sur la colline et zone de Nyambuye, en commune d’Isare. Du coup, le feu satanique a emporté ses trois enfants respectivement âgés de 11, 8 et 4 ans.

Sidérée, la police a démarré ses enquêtes pour, dit-elle, identifier les auteurs et le mobile de ce crime ignoble.

Plus au nord-est, cette même scène d’horreur a eu lieu la même nuit sur la colline et zone de Rugari, en commune et province de Muyinga (nord-est du Burundi). Cinq personnes ont été calcinées. Selon des voisins horrifiés, les malfaiteurs ont entassé les victimes dans une même chambre avant de brûler la maison. La population, la police et l’administration sont dévastées.

D’autant que le chef de ménage, Zéphyrin Ntirandekura vivait en harmonie avec les voisins, selon des témoignages concordants.

Ce regain de violences dans le pays contraste avec le discours officiel des nouvelles autorités burundaises qui, pour faire bonne figure face à la communauté internationale toujours en mode « sanctions » promettent la paix et le respect des droits humains.

Bien que le nouveau chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye ait placé son premier septennat sous le signe d’un « Etat rassembleur et travailleur-Leta mvyeyi, Leta nkozi », tout semble indiquer que Ndayishimiye n’est autre qu’un Nkurunziza bis.



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