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Les États-Unis continuent de céder leur leadership aux puissances montantes: Trump abandonne l'OMS


Le président américain, Donald J Trump

Washington est le premier contributeur de l'Organisation mondiale pour la santé. La Maison Blanche juge ainsi qu'elle peut demander des comptes à l'agence onusienne.

En pleine crise du coronavirus, Donald Trump a annoncé, mardi 14 avril, qu'il suspendait la contribution des Etats-Unis au budget de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le président américain multipliait ces derniers jours les critiques contre l'organisation, coupable à ses yeux d'avoir commis de nombreuses "erreurs" dans sa gestion de l'épidémie.


Les Etats-Unis financent l'OMS à hauteur de 400 à 500 millions de dollars chaque année, ce qui en fait le premier contributeur de son budget. Donald Trump a expliqué qu'il coupait les vivres le temps qu'une étude soit menée "pour examiner le rôle [de l'OMS] dans la mauvaise gestion et la dissimulation de la propagation du coronavirus", ce qui pourrait prendre entre 60 et 90 jours.


Pour Trump, l'OMS est complaisante avec la Chine


Le président des Etats-Unis a livré un long et violent réquisitoire contre cette agence de l'ONU. "Le monde a reçu plein de fausses informations sur la transmission et la mortalité" du Covid-19, a-t-il lancé.


Si l'OMS avait fait son travail et envoyé des experts médicaux en Chine pour étudier objectivement la situation sur le terrain, l'épidémie aurait pu être contenue à sa source avec très peu de morts.
Donald Trump

C'est la complaisance supposée de l'OMS vis-à-vis de Pékin qui est au cœur des critiques de Donald Trump. Aux yeux de l'organisation, "la Chine a toujours raison", a estimé le pensionnaire de la Maison Blanche, qui juge avoir le "devoir" de réclamer des comptes, notamment parce que la contribution financière chinoise est bien plus faible.


Donald Trump avait déjà ouvertement critiqué l'OMS à plusieurs reprises depuis le début de la crise du coronavirus, s'en prenant notamment à son directeur général, l'Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le président américain avait aussi été particulièrement agacé par les critiques à l'encontre de sa décision, fin janvier, de fermer les frontières américaines aux voyageurs en provenance de Chine.

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