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Ndayishimiye investi, les criminels réarmés : Première victime renseignée à Ngozi


Général Evariste Ndayishimiye, actuel président du Burundi

La couleur de l’ère Evariste Ndayishimiye est déjà donnée : les criminels redoublent d’ardeur pour faucher davantage les opposants réels ou supposés.


Moins d’un jour après la prestation de serment du général Evariste Ndayishimiye, le sang d’innocents coule encore à flots.

La première victime de l’ère Ndayishimiye est donc un certain Anicet Ndayishimiye, mystérieusement disparu le 19 juin en province de Ngozi. Les détails de son odieux kidnapping sont donnés par Pacifique Nininahazwe, directeur du Programme Ndondeza et figure de la société civile burundaise.


«Vendredi soir, Anicet Ndayishimiye s'est rendu sur le lieu de son travail aux bureaux de l'ONG GIRITEKA à Ngozi. Vers 18h45, il a reçu un appel téléphonique et sorti pour répondre à cet appel, il n'est pas revenu, son téléphone reste éteint. Les proches s'inquiètent».


Agé de 31 ans, Anicet Ndayizeye militait au sein du parti Congrès national pour la liberté (CNL) d’Agathon Rwasa. Il était originaire de Bubezi en province de Kayanza et travaillait pour le compte d’une société de gardiennage dénommée Top Security à Ngozi.


Comme pour tous les disparus d’hier, la Police burundaise reste muette. Aucune enquête n’est envisagée jusqu’aujourd’hui.

Voilà ce qui devait doucher les espoirs des esprits candides qui, dans leur optimisme béat, s’attendaient enfin au salut après la galère indicible des 15 années de la tyrannie de feu Pierre Nkurunziza.


Mais les sceptiques sont en même temps confortés dans leur assertion selon laquelle sous l’ère Ndayishimiye, le Burundi restera toujours embourbé dans l’horrible jeu de massacres, lequel est consubstantiel au régime CNDD-FDD et non à l’homme.


Et pour preuve : Le général Evariste Ndayishimiye était à la tête du CNDD-FDD lorsque les jeunes Imbonerakure, sinistre appendice de ce parti, ont commis des assassinats aussi ignobles qu’innommables. Bien plus, à l’époque où ce même général était chef de cabinet du président Pierre Nkurunziza, le pays était le théâtre de nombreuses exécutions extrajudiciaires.


Il n’y a rien de nouveau sous le soleil burundais.


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