top of page
  • burundidaily

Un parti populaire ne se comporte pas comme le CNDD-FDD


La responsabilité est individuelle. Voilà la justification qu'ont adopté les communicateurs du régime de Gitega et du CNDD-FDD pour essayer de justifier la violence que la milice du parti au pouvoir inflige aux opposants du régime.


Le CNDD-FDD ne cesse de venter sa cote populaire sur les collines du pays. Cependant quand on y regarde de près on découvre une réalité effrayante. Le parti au pouvoir compte s'imposer par brute violence. Les imbonerakure qui sont désormais considérés comme une milice infigent une violence aveugle contre tout opposant qui se montre compétitif sur le terrain politique.


Ces derniers temps, le CNL d'Agathon Rwasa semble être la cible principale de cette violence justement parce que cette organisation semble inspirer de plus en plus d'espoir chez une masse paysanne qui semble avoir perdu de patience et de confiance en CNDD-FDD.


Tenez, on est au point où un chef de colline ose s'attaquer à une parlementaire sans que la police ne s'y penche. Le journal indépendant IWACU vient de faire un reportage sur un cas de Pascal Bizumuremyi, un député du CNL malmené par le chef de colline Gacokwe.


Le comportement du CNDD-FDD n'est absolument pas compatible avec un comportement d'un parti bénéficiant d'un large soutien populaire. Le parti presidentiel devient de plus en plus une organisation de voyous qui est déterminée à imposer sa volonté par la force.


Ce comportement violent du parti présidentiel se contraste avec celui du parti CNL d'Agathon Rwasa qui, face aux ménaces continue de demander à ces membres d'éviter et de ne pas céder à la provocation de la milice du parti au pouvoir.


Malgré la violence qui est infligée régulièrement aux membres du parti d'Agathon Rwasa, de nouvelles adhésions continuent de gonfler les rangs de ce nouveau parti. Ceci constitue une preuve de sa popularité et c'est justement cette popularité qui fait peur au CNDD-FDD.


Un parti politique populaire imposerait une discipline à tous ses membres et punirait tout membre qui se livre à des actes de violence.


Le parti CNL est désormais vu comme un vrai challenger au CNDD-FDD. Il y en a qui affirment que si les éléctions de 2020 étaient libres et équitables, le CNL les gagneraient facilement.

bottom of page